Pour n'avoir pas pu obtenir, de son homologue asémiste, la lettre de libération de son gardien Houari Ghoul qui a évolué la saison dernière au MCO sous forme de prêt, la direction du Mouloudia se devait de trouver un keeper de qualité pour seconder le titulaire au poste qu'est Hichem Mezaïr. Or, contre toute attente, le MCO a recruté l'ancien liftier de l'ASO Chlef et de l'USM Bel-Abbès, Abdelali Messaï, lequel devrait apposer sa signature en bas de son nouveau contrat dans les 24 heures qui suivent. Un recrutement qui, comme prévu, n'a pas réellement fait sourire les supporters du club phare de l'ouest, leur rappelant d'ailleurs le récent, mais toujours mauvais, souvenir lié à la signature du vétéran blidéen, Zoubir Zemit. De quoi remettre au goût du jour, chez les ultra-Mouloudéens, la lancinante question relative à l'identité de celui qui s'occupe de l'opération recrutement au MCO. Sachant que le président Kacem Elimam a délégué son homme de confiance qu'est Seddik Abdennour pour s'occuper de ces “détails”, c'est le dernier nommé qui est d'ailleurs pointé du doigt par bon nombre de proches du club qui lui reprochent ses choix basées, d'après eux, sur le copinage au détriment du mérite. En outre, alors que l'information le donnant pour signataire a fait le tour des fiefs des initiés à la vie du club jeudi soir, l'attaquant Daoud Bouabdallah demeure toujours libre de tout engagement. Pourtant, des négociations étaient bel et bien engagées dans ce sens, mais jusqu'à hier, rien de concret n'a été fait ; les deux parties s'étant “arrêtées” au stade des pourparlers. Ayant affiché un intérêt certain pour un retour imminent au club qui l'a fait connaître au niveau national, Daoud Bouabdallah attend néanmoins que les discussions entre son chargé d'affaires, Baroudi Bellellou et la direction du MCO aboutissent. “Ça bloque. Nous n'avons encore pu trouver un terrain d'entente. On doit se revoir pour essayer de trouver une issue favorable aux deux parties, mais cela m'étonnerait beaucoup que cela puisse se faire avant samedi”, estimait d'ailleurs, quelque pessimiste, le manager du joueur dont les propos abondaient dans ce sens. N'ignorant aucunement qu'avec les inexpérimentés Bettoumi, Medjahed, Balegh et Bahari, leur ligne d'attaque n'a rien d'effrayant, les responsables mouloudéens savent, par ricochet, que l'apport de Daoud Bouabdallah ne serait guère de trop pour le retour du MCO dans la jungle de la première division où c'est toujours la loi du plus fort qui prédomine. A. Karim