L'affaire des quatre syndicalistes de la Protection civile de Béjaïa, suspendus par leur direction générale depuis 2006, vient de connaître un nouveau rebondissement à la faveur d'un communiqué rendu public par les concernés. En effet, les signataires de ce document, en l'occurrence MM. Ali Redjradj, Aomar Djenane, Abdelhamid Felkaï et Boualem Ouakouche décident dans un ultime sursaut de détermination de recourir à la grève de la faim pour recouvrer leur droit le plus élémentaire, à savoir la réintégration dans leurs postes de travail respectifs, et ce, pour pouvoir percevoir leurs salaires qui leur permettront de subvenir aux besoins de leur famille. Revenant sur la promesse formulée par leur tutelle au mois de septembre dernier de les réintégrer au bout d'un délai maximum de deux mois, les quatre syndicalistes suspendus se disent “déçus” de la non-concrétisation de cet engagement, estimant que “cette attitude présage un avenir incertain quant au règlement de notre situation”. “Devant cette situation, et après avoir usé de toutes les voies de recours légales, et en dépit de notre patience et de notre sérénité, nous réitérons nos engagements pour entamer une grève illimitée de la faim à partir du 22 décembre 2009 devant le siège de la Centrale syndicale (UGTA), à la place du 1er-Mai à Alger”, soulignent-ils dans cette déclaration.