Les filiales de Sonatrach au niveau de la plateforme pétrochimique de Skikda sont, selon toute vraisemblance, concernées par l'opération “mains propres” et autres enquêtes déclenchées à la suite du scandale de la prestigieuse Sonatrach. En effet, selon des échos émanant du complexe pétrochimique, les enquêteurs de la police judiciaire sont, depuis dimanche dernier, à pied d'œuvre sur les activités commerciales de certaines filiales comme l'entreprise chargée de la gestion de cette plateforme Eg Zik, Naftal, l'Enip et sa filiale Polymed et surtout au niveau de la société de maintenance industrielle (Somik). Selon toujours nos sources, les enquêteurs décortiquent surtout les dossiers des marchés contractés par ces entreprises pour vérifier le respect de la réglementation et s'il y a eu d'éventuels dépassements. Au niveau de l'administration de l'EG Zik, les enquêteurs épluchent notamment les opérations commerciales de certains marchés comme l'achat de tenues de sécurité et des caméras de surveillance acquises récemment. Même des cadres de ces entreprises, dont certains en retraite, ne sont pas épargnés par cette grande campagne, notamment ceux qui affichent une aisance matérielle ostentatoire. Leurs biens immobiliers de valeur sont passés à la loupe des enquêteurs pour situer les sources de leurs financements, nous ont indiqué les mêmes sources.