Pas moins de 600 logements réalisés dans le cadre du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) de Sétif sont fermés depuis plusieurs années. La non-attribution desdits logements dont le ravalement des façades et des parties communes a été refait pour la troisième fois ainsi que le gardiennage des lieux ont coûté les yeux de la tête au fonds alimenté des poches des travailleurs et fonctionnaires suscite la grogne de milliers de postulants pour l'acquisition d'un toit. En effet, deux commissions de wilaya et trois directeurs régionaux ont affiché leur faillite devant ce dossier ouvert depuis 2004. Des dizaines de travailleurs pointent du doigt les responsables chargés de l'opération. La liste élaborée par la commission dont la mission a été prolongée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, à la limite du 31/12/2009 et qui comprend plus de 1300 noms n'a pas été signée par les membres de ladite commission. Ces derniers ont jeté l'éponge juste après la réunion du 06/01/2010.Selon certaines indiscrétions, le différend a éclaté entre les membres représentant de l'administration et ceux de l'UGTA. Ces derniers auraient refusé d'introduire des noms qui auraient été imposés par des responsables. Aucun PV n'a été établi et l'affichage des noms des heureux bénéficiaires qui ne pourra se faire sans l'intervention du ministre du Travail a encore une fois été reporté aux calendes grecques, a-t-on appris des postulants. Ces derniers interpellent le ministre afin d'intervenir pour dénouer cette affaire et mettre fin au calvaire qu'endurent des milliers de fonctionnaires. Certains disent qu'il serait préférable d'octroyer les 600 logements aux commissions de daïra (wilaya) pour les inscrire dans le cadre du logement social à condition de les attribuer aux fonctionnaires et employés.