Plus de peur que de mal finalement pour le gardien international algérien Fawzi Chaouchi, qui n'a plus joué avec son club depuis la fin de la CAN. En effet, selon une source proche du staff médical de l'EN, nous apprenons que Chaouchi, sur décision de la FAF, a été pris en charge lundi par le staff médical de l'équipe nationale pour des examens médicaux afin de connaître la nature exacte de sa blessure au dos et au cou. Finalement, il n'en est rien puisque le scanner et l'IRM effectués aux frais de la fédération, lundi, par Chaouchi en présence du staff médical des Verts, dans un établissement hospitalier privé à Alger, n'ont rien décelé. Selon notre source, Chaouchi a été du reste déclaré apte à reprendre les entraînements avec son club, l'ESS, dès à présent. C'est ce qu'il a d'ailleurs décidé de faire, selon notre interlocuteur. Du coup, le cas Chaouchi ne nécessite pas un transfert dans un hôpital en France comme ce fut le cas pour Antar Yahia, Bougherra, Gaouaoui et actuellement Megheni. La FAF était d'ailleurs prête à le faire, précise notre source, si les examens d'Alger avaient montré quelque chose de sérieux. Pour rappel, Chaouchi a été blessé dans un choc lors du match du premier tour de la CAN contre l'Angola et avait failli rater le quart de finale contre la Côte-d'Ivoire, au cours duquel il avait été décisif. Il avait été, en outre, expulsé contre l'Egypte en demi-finale. Sa mise à l'écart de l'EN n'est pas définitive Son comportement dans cette confrontation, avec notamment sa tentative d'agression contre l'arbitre Koffi Codjia, avait irrité le coach Saâdane. Ce dernier a d'ailleurs décidé de le sanctionner en l'écartant du groupe convoqué pour le match amical contre la Serbie, prévu le 3 mars prochain au stade du 5-Juillet. Cependant, selon une source digne de foi proche de la FAF, “la mise à l'écart de Chaouchi n'est pas définitive. Saâdane veut juste lui faire comprendre, à travers cette sanction, la gravité de ce qu'il a fait contre l'arbitre Koffi Codjia. D'ici le Mondial, il peut, bien sûr, revenir en EN à condition de prouver qu'il mérite de nouveau sa place”.