Du 18 au 25 février à Béjaïa 5e Salon international de l'automobile Le 5e Salon de l'automobile a ouvert ses portes, jeudi, à Béjaïa. Un événement qui intervient au cœur d'une campagne sur la sécurité routière et la préservation de l'environnement. Plus de 50 marques dominent ce salon avec, en marge, le véhicule utilitaire et l'engin des travaux publics. Les concessionnaires interrogés expriment déjà leur joie d'avoir reçu, au niveau de leurs stands, une marge importante de professionnels et de familles. “L'essentiel pour nous est d'avoir eu cette occasion de présenter nos produits et d'évoquer le rapport qualité-prix, mais aussi et surtout le service après-vente pour éviter toute pièce contrefaite”, souligne le directeur de stand de KIA. Quant au représentant de Famova, il dira : “C'est la première fois que nous venons sur Béjaïa et le résultat, au premier jour, est extrêmement positif. Les personnes reçues veulent être rassurées sur la qualité des pièces de rechange.” Même avis chez Renault qui offre une prestation de haut niveau et les véhicules exposés reflètent le nouveau design et l'assurance d'une qualité. Chez Citroën, ce sont des véhicules d'un certain standing avec d'autres véhicules à la portée des bourses moyennes. Pour le directeur général de RH. International, organisateur, la presse écrite a été d'un apport extraordinaire dans la mise en valeur de ce rendez-vous et par la même occasion dans sa contribution à la sensibilisation des citoyens sur le respect du code de la route. R. R. Bouira Les habitants d'Ahl El-Ksar en colère Les citoyens de plusieurs villages de la commune d'Ahl El-Ksar ont barricadé, dernièrement, la route principale menant vers le siège du chef-lieu de la commune pour exprimer leur ras le bol face à ce qu'ils qualifient de marginalisation de la part des responsables locaux. Ces citoyens ont pointé du doigt l'Agence de distribution des eaux. “Les différentes localités sont dépourvues de ce précieux liquide. Plusieurs châteaux d'eau sont fissurés et non entretenus tel celui d'Ighzer Koulghoum. Certaines localités sont dotées de conduites d'adduction d'eau potable sans être raccordées vers la conduite principale”, ont rétorqué les protestataires. Un citoyen, facture à la main, dira : “L'ADE ne se soucie que du payement des factures qui s'élèvent parfois à plus de 25 000 DA. En l'absence d'eau, nous payons la pression.” Certaines localités se sont prises en charge en réalisant leurs propres projets avec les cotisations des habitants. “En 1988, nous avons cotisé et réalisé la conduite d'eau pour un montant de 400 000 DA. Mais le nombre de foyers est passé de 17 à 80. Les travaux effectués doivent être revus”, a souligné un citoyen de la dite localité. Un protestataire, vivant à Ighervillen, a affirmé que son village souffre lui aussi du même problème. “En 1974, le nombre de foyers étaient de 17. Actuellement, le nombre a atteint 200, mais La conduite d'eau est restée la même.” Vient s'ajouter le problème des routes enclavées. Les localités de Tiftissine, à 4 km d'Ihil Mhalla, et celle des Hamouchi, à 3 km du chef-lieu de la commune, sont reliées par des pistes non praticables surtout en hiver. “Il y a quelques jours, nous avons été contraints de porter sur notre dos un malade pour l'évacuer vers l'hôpital car la route est impraticable”, témoigne l'un des protestataires. A. DEBBACHE