L'élite nationale de judo accentue sa préparation, notamment à l'étranger, en prévision des échéances internationales que sont les championnats du monde, qui auront lieu du 11 au 14 septembre à Osaka au Japon, les Jeux universitaires du 21 au 31 août à Daegu en Corée du Sud et les Jeux africains du 4 au 18 octobre à Abuja au Nigeria. La direction des équipes nationales, sous la houlette de M. Nacer Ouarab, a arrêté une série de stages pour la saison estivale entamée au mois de juillet dernier et qui sera ponctuée par un stage en commun avec la sélection africaine à Béjaïa. “Ce programme a été tracé pour permettre à nos judokas d'être aux rendez-vous importants”, nous a déclaré M. Ouarab qui a tablé sa préparation sur les événements mondiaux où il sera question de défendre les couleurs nationales au plus haut niveau. L'élite nationale qui avait entamé sa préparation le 21 juillet avec des stages en France de 10 jours, se trouve actuellement en Pologne dans un lieu en pleine forêt, situé à environ 400 km de la capitale Varsovie. Ce coin a été retenu par les techniciens de la Fédération nationale de judo pour permettre aux dix judokas sélectionnés (trois filles et sept garçons) une préparation précompétitive, loin de la pression des villes, jusqu'au 14 août, soit la veille du début du stage en commun avec la sélection africaine à Béjaïa pour une durée de deux semaines pour prendre fin le 30 août à l'hôtel les Hamadites, alors que les entraînements sont prévus à l'OPOW de la ville. Ce regroupement se déroulera sous la direction des entraîneurs nationaux : Mohamed Bouhadou pour les filles et Hamid Chaâlal pour les garçons et l'entraîneur en chef de la sélection africaine, le Français, Hacène Ikhlef. La sélection continentale habituellement en regroupement au Centre africain de Judo à Abidjan a été domiciliée cette année à Rabat au Maroc en raison de la situation politique en Côte d'Ivoire. Parmi l'élite africaine, figurent deux Algériennes Leila Latrous et Soraya Haddad, proposées par la Fédération nationale et retenues par l'Union africaine en raison de leurs âge et leur niveau technique. “C'est surtout les jeunes talents qui sont sélectionnés par l'Union africaine dont le souci majeur est celui d'assurer une relève”, nous a expliqué M. Ouarab qui note que “les athlètes confirmés ne sont pas acceptés dans la sélection continentale”, ajoutant que “par le passé Amar Meridja, Salima Souakri et Lynda Mekzine avaient participé au sein de cette sélection”. En plus de Latrous et Haddad, Rachida Ouardane, Chehala Attaïlia et Amina Ahadoune seront du stage comme Salima Souakri, en tournée de compétition en Hollande et en Allemagne. Pour les garçons, l'ensemble de la sélection sera de la partie, puisque Rabahi, Yacoubi, Benyekhlef, Belgroun, Bouyaïchaoui, Medah et Meridja engagé lui aussi dans un tournoi en Allemagne seront présents à Béjaïa. La participation au mondial du Japon dépendra de la forme de chacun, la veille du départ, a laissé entendre le direction des équipes nationales qui a indiqué que le nombre des mondialistes sera connu au moment opportun. Concernant les jeux mondiaux universitaires de Daegu, trois Algériens, Chahela Attaïlia (-70 kg), Ridel Slamani (-60 kg) et Amar Benyekhlef sont retenus pour ce rendez-vous, où les Algériennes s'étaient illustrées avec deux médailles de bronze remportées par Salima Souakri et Lynda Mekzine. M. A.