Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a réaffirmé hier au Caire l'engagement de l'Algérie d'apporter sa contribution financière pour le développement et la reconstruction du Darfour. Intervenant à l'ouverture des travaux de la conférence internationale des pays donateurs pour le développement et la reconstruction du Darfour, M. Messahel a ajouté que cette contribution venait s'ajouter aux efforts déployés par l'Algérie dans la région du Darfour consistant, notamment en l'envoi d'aides humanitaires importantes dans le cadre de la solidarité pour la reconstruction du Soudan. Il a également affirmé que l'Algérie, solidaire avec le Soudan, a contribué de manière constante aux efforts de reconstruction du Sud-Soudan et du Darfour dans le cadre bilatéral, arabe, africain et islamique. L'Algérie “poursuivra, dans le cadre de l'OCI, de l'UA et de la Ligue arabe, sa contribution au renforcement des potentialités nationales soudanaises” à travers l'affectation de subventions à la formation et l'assistance technique dans les domaines de l'enseignement supérieur, la formation professionnelle et la santé, a-t-il ajouté. M. Messahel a, en outre, souligné l'importance de cette conférence qui intervient au lendemain de deux événements importants, à savoir les accords conclus entre le gouvernement soudanais et le Mouvement pour la justice et l'égalité et le Mouvement pour la libération et la justice, qui sont à même de “contribuer au rétablissement de la sécurité, de la paix et de la confiance dans ce grand pays”. Ces deux accords “constituent deux grandes réalisations et une nouvelle étape dans le maintien de la paix et la sécurité au Darfour, en particulier, et au Soudan, en général”, d'autant qu'ils interviennent à la veille de l'organisation des élections générales au Soudan s'inscrivant dans le cadre d'une série de consultations organisées par les autorités depuis 1986, a-t-il estimé. M. Messahel a ajouté que le retour de la paix dans cette partie du Soudan constitue “un acquis important” pour la consécration de l'unité du Soudan et la préservation de son intégrité territoriale.