Le président Abdelhakim Serrar était tout heureux du succès de son équipe arraché de fort belle manière en terre camerounaise, ce dimanche pour le compte du match aller de la Ligue des champions africaine face à l'Union sportive de Douala, sur le score de2 à 0 qui ouvre grandement les portes à la qualification au prochain tour. “Il est vrai que c'est un résultat rassurant, mais cela ne veut nullement dire qu'on dort sur nos lauriers. Le 3 avril au match retour, il faut qu'on se prépare pour ne pas être pris de court. Je suis heureux de ce résultat qui prouve que l'Entente voyage bien en Afrique, surtout lorsqu'il s'agit de représenter les couleurs du pays. Notre objectif est d'abord d'atteindre les poules, ensuite on verra. Car dans l'état actuelle des choses, il est difficile pour un club algérien de remporter cette prestigieuse compétition. Avec la JSK, on sera deux équipes à défendre l'Algérie, je souhaite vivement qu'on aille en poules”, nous dira d'emblée le président de l'Entente, qui ajoute : “On va aussi se concentrer sur la Coupe d'Algérie et le championnat, car on est champions et on doit défendre notre titre ; l'Entente a les moyens de jouer sur les trois fronts. En ce qui concerne les matchs retard qui nous restent à disputer, ce n'est pas la première fois qu'on est confronté à ce genre de problème, on a déjà géré cette situation dans un passé très récent, on peut donc la gérer sans aucun problème. La LNF doit seulement prendre en compte nos matchs disputés en Afrique et surtout la fatigue due au long voyage qui en découle. Nous voulons que les pouvoirs publics nous aident lors de notre déplacement en Afrique, car les deux voyages qu'on a déjà effectués en République démocratique du Congo et au Cameroun nous ont coûté pas moins de 1,3 milliard de centimes. On demande que la billetterie soit prise en charge, c'est tout ; le reste, on peut s'en occuper.” Et de conclure sur le volet professionnalisme : “Ce sujet captive tout le monde, mais personne ne connaît ses contours. On attend le cahier des charges pour nous prépare. Mais je peux vous assurer que l'Entente de Sétif est déjà prête à se professionnaliser. C'est une étape incontournable pour notre football qui a besoin d'être mis au diapason des autres nations développées ; il faut aller vers le professionnalisme, seule issue pour sortir notre football de ce marasme.”