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Un employé de la BNA procurait de vrais billets de banque pour en faire des faux Démantèlement d'un réseau de trafic de billets de banque en connexion avec les narcotrafiquants
Les éléments du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Bordj ont réussi à démanteler un important réseau de trafic d'argent. Agissant sur renseignements, les gendarmes ont découvert un vrai atelier de fabrication de fausse monnaie dans un appartement sis la cité Dallas, loué par un commerçant qui s'est avéré, après l'enquête, que c'est le cerveau du groupe des faux-monnayeurs. Les gendarmes ont récupéré, lors de la perquisition, des substances chimiques ainsi qu'un lot de matériel informatique, du papier en aluminium, des scanners, des imprimantes, des stylos colorants et une grande quantité de vrais et de faux billets de banque prêts à l'emploi. Près de 21 millions de centimes en faux billets ont été également retrouvés dans “l'atelier”. Les révélations du commerçant ont conduit à l'arrestation de 6 autres membres du réseau, dont des chômeurs et un employé à l'agence BNA (Banque nationale d'Algérie) de Rouiba. Celui-ci est poursuivi pour avoir procuré de vrais billets de banque au réseau pour s'en servir dans la fabrication des faux billets. L'enquête préliminaire a révélé que le réseau envisageait de falsifier aussi une somme de 50 millions de dirhams (monnaie marocaine) au profit d'un réseau de trafic de drogue, ce qui laisse à penser que les narcotrafiquants ont procédé à ce genre de trafic à cause des saisies record de kif. Ceci a causé un manque à gagner et qui prouve encore la connexion entre les réseaux de fausse monnaie et le trafic de drogue. Présentés devant le procureur du tribunal de Bordj, trois mis en cause ont été écroués, alors que trois autres ont été mis sous contrôle judiciaire. Notre source ajoute aussi que l'officier de police, accusé par les révélations du faussaire qui a déclaré que le rôle du policier était “une couverture pour le réseau”, et que les investigations ont permis aux gendarmes de tomber sur des appels du policier vers le portable du chef du réseau. Ce dernier sera entendu par le juge d'instruction dans une enquête complémentaire.