Après sa réalisation effective en mai 2006 à Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à quelque 100 km à l'est d'Alger, l'usine des laboratoires Novo Nordisk Algérie, a vu, dernièrement, son extension inaugurée par les responsables de l'entreprise, notamment son président directeur général exécutif, Lars Rebien-Sorensen, en compagnie d'un représentant de l'ambassade du Royaume du Danemark en Algérie, Claus Hofmann Frisch, de représentants du ministère de la Santé et de la Population, des présidents des sociétés algériennes respectivement de diabétologie et de médecine interne, de la Fédération nationale des diabétiques, de responsables de la wilaya de la santé, du président de l'APW, de députés, de médecins, de spécialistes et de professeurs en médecine. Dans son intervention, le P-DG de Novo Nordisk a indiqué qu'après avoir lancé le “Village mobile” pour pouvoir toucher les contrées les plus reculées du Nord comme du Sud algérien, Novo Nordisk-Aldaph Oued Aïssi, va couvrir progressivement, avec cette extension, les besoins nationaux en médicaments essentiels pour les diabétiques de type 2, communément appelé “diabète non insulinodépendant” ou “de la maturité” apparaissant de façon très insidieuse, à l'inverse du diabète de type 1, dû, lui, à l'absence de sécrétion d'insuline par les cellules du pancréas. Le rôle du village mobile lancé sous l'intitulé de “Changeons le diabète !”, est de permettre, dans la transparence, un contrôle efficace, l'éducation, la sensibilisation, en vue d'aboutir à des solutions durables et vaincre le diabète. Ce genre de rencontres, ajoute-t-il, permet de nous engager davantage pour vaincre cette maladie, qui tue 3,8% de malades et enregistre 8% d'amputés dans le monde. M. Lars Rebien-Sorensen ajoute que plus de 25 000 personnes ont visité le “village mobile” et plus de 19 000 autres ont reçu des formations en matière de l'autonomie de soins, annonçant qu'il sera lancé incessamment un bus-caravane qui sillonnera l'Algérie pour sensibiliser et diagnostiquer en vue de mieux prévenir contre cette maladie qui évolue sournoisement. Il a annoncé par ailleurs la tenue par Novo Nordisk, cette année à Dubaï (Emirats arabes unis), d'un forum de formation auquel il espère une participation algérienne importante. De son côté, le Professeur Belhadj, du service de la médecine légale au CHU Mustapha Pacha d'Alger, relèvera “l'inertie médicale” chez certains médecins qui ne sont pas incisifs dans le suivi de leurs patients diabétiques, ce qui fait que 20 à 50% de malades ne prennent pas strictement leur traitement. Il a annoncé, dans ce contexte, l'élaboration d'un programme national de formation au profit de médecins et de paramédicaux. Pour éviter les coûts directs et indirects du diabète, qui reviennent très cher, notamment lorsqu'on aboutit à l'hospitalisation, il faut prévenir en dépistant et en traitant activement, ajoute le professeur Belhadj. On a signalé en outre que les dernières évaluations opérées en 2009 par la Fédération internationale du diabète (FID) donnent un taux de 7,3% de la population adulte algérienne qui souffre du diabète, alors que trois millions de personnes (tous âges confondus) en souffrent ou risquent de le développer. L'unité Novo Nordisk-Aldaph SPA Oued Aïssi, qui a investi 750 millions de DA à son inauguration, en créant 55 emplois directs et plus de 200 emplois indirects, grâce aux différents partenaires algériens, doublera ces effectifs dans deux ans, ainsi que le montant de cet investissement, pour renforcer davantage la présence de Novo Nordisk-Aldaph, tant en Algérie que dans la wilaya de Tizi Ouzou. S'engageant réellement pour “changer le diabète” dans notre pays, Novo Nordisk Algérie, avec son site de production de Tizi Ouzou, partie intégrante du modèle de sa “croissance verte”, a reçu, depuis janvier 2009, sa double certification “ISO 14001 / OHSAS 18001” de la part de l'organisme certificateur international (Bureau Veritas Certification), faisant d'elle une usine propre, a-t-on rappelé.