La nouvelle bibliothèque d'Ouled Rabah à Jijel La commune d'Ouled Rabah, au sud-est de Jijel, à l'instar des autres communes de la wilaya, a bénéficié d'un projet de réalisation d'une bibliothèque communale, selon une source proche de l'Assemblée populaire communale. Les travaux sont achevés et la bibliothèque va ouvrir ses portes dans les prochains jours à mechta El Mardja. Pour rappel, une enveloppe financière de 1,5 milliard de centimes a été dégagée pour la réalisation de ce projet qui va permettre aux jeunes de la région d'occuper le vide dans cet endroit isolé. M. BOUCHAMA Des nuits de théâtre et de monologue à Jijel l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant, la résidence universitaire garçons Boukhers-Houcine a abrité, durant trois jours, les nuits du théâtre et du monologue. Le rideau s'est levé après l'ouverture de l'événement avec un monodrame intitulé Amar fi khat enar (Amar dans le front du feu), joué par le comédien Aziz Harat. Le monodrame en question a eu un impact impressionnant sur les étudiants présents sur les lieux. Ce dernier raconte la souffrance d'un soldat, acteur d'une guerre dont il n'était pas convaincu. À la même occasion, une pièce théâtrale intitulée Aârna fi darna a été interprétée par une pléiade de jeunes étudiantes. Cette pièce est l'adaptation de l'œuvre classique de Molière le Malade imaginaire. D'autres monologues ont fait leur apparition sur les planches de la résidence universitaire, joués par des étudiants. Outre le théâtre, des expositions de judo, karaté et kung-fu ont été mis en scène, en plus des soirées musicales de chaâbi. Les étudiants, apparemment satisfaits, ont salué l'initiative prise par Mounia Haddad, la directrice des activités culturelles et sportives de la cité universitaire Boukhers-Houcine. SAOU MOULOUD Décès de cheikh Mustapha Bereksi Cheikh Mustapha Senoussi Bereksi, dernier grand maître de la musique andalouse, dite çanaa, à Tlemcen, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans. Issu d'une famille de mélomanes, son père, chef d'orchestre, était réputé pour son registre très large des chants entrant dans la catégorie des musiques relevant du tbal. Il passait à son époque pour un maître de la zorna ayant laissé malheureusement très peu de disciples. Pour El Hassar Bénali, journaliste et écrivain, auteur d'ouvrage sur la musique andalouse dans le Maghreb, le souvenir de ce grand maître restera pour longtemps intact dans les mémoires de ceux qui l'ont connu et apprécié pour son affabilité, sa générosité et ses grandes compétences dans la maîtrise de l'art andalou. À noter que nombre d'hommes de culture et de l'art, en l'absence des autorités locales, ont assisté à ses obsèques au cimetière de Cheikh Senoussi. B. A.