Créances de Sonelgaz à Bouira L'administration, mauvais payeur Selon le bilan dressé par la direction de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de Bouira, la Sonelgaz détient des créances estimées à 340 774 millions de DA. L'administration est recensée comme mauvais payeur avec des crédits de 90 833 millions de DA. En plus des créances, l'entreprise a enregistré plusieurs fraudes en énergie électrique. Pour l'année 2009 seulement, pas moins de 192 cas ont été recensés causant un manque à gagner estimé à 9 409 407 DA. Ajouter à cela les branchements illicites. Dans la région de M'chedallah, et depuis les années 2001, certains abonnés refusent de payer leurs consommations de gaz et d'électricité et ce, suite à l'appel lancé par la coordination des arouchs. La Sonelgaz avait effacé les dettes antérieures à 2006 (décision des pouvoirs publics). La direction leur avait proposé un calendrier. “Les dettes de certains citoyens avoisinent les 300 000 DA”, a affirmé Dridi Boulaârès, directeur de la société à Bouira. Les oppositions des citoyens retardent l'achèvement de plusieurs projets visant à améliorer la distribution d'énergie notamment aux villages de Thighilt Nsksous (commune de Haizer), Bouiche (commune de Bechloul) et Matouga (commune de Aïn Turck). Le non-respect des mesures de sécurité par les citoyens, lors de la réalisation de leur construction, est posé avec acuité. Les services de Sonelgaz ont recensé 583 cas à travers 4 daïras (Bouira 67, Sour-El-Ghozlane 317, Lakhdaria 183, M'Chedallah 16). Notons qu'un programme ambitieux est tracé pour l'année 2010, à savoir 261 foyers seront branchés à l'électricité et 32 818 foyers seront raccordés au gaz de ville A. DEBBACHE Béjaïa Journée d'étude sur le code de procédures civile et administrative Le ministère de la Justice a organisé, jeudi au niveau de l'auditorium de l'université de Béjaïa, une journée d'étude pour faire le point sur l'application de la loi 08-09 du 25 février 2008 portant code des procédures civiles et administrative. Le thème, décliné à travers diverses communications, a porté sur les procédures judiciaires et exécutions conformément au code des procédures civiles et administrative. Pour ce regroupement, régional — il y a eu la participation, outre de la wilaya hôte, celles de Bordj Bou-Arréridj, de Jijel, de Bouira et de Tizi Ouzou à travers leurs cours et tribunaux. Quant aux auxiliaires de justice, le président de la cour de Béjaïa a adressé des invitations aux avocats, aux huissiers, aux experts judiciaires et aux médiateurs. Les notaires, les grands absents de cette rencontre, ont été touchés par le truchement de leurs coordinateurs régionaux et de wilaya. Si le département de M. Belaïz a tenu à l'organisation de ce séminaire, après plus d'une année de la promulgation de la loi, qui avait, faut-il le rappeler, suscité beaucoup de débats par presse écrite interposée, on a estimé, aujourd'hui, qu'un point de situation s'imposait. Histoire de voir concrètement avec les professionnels les implications de l'application du nouveau code des procédures civile et administrative et comment s'est-il traduit sur le terrain ? À voir le nombre de participants, qui ont suivi avec attention les communications du président de chambre à la Cour suprême, du directeur des affaires civiles au ministère de la Justice, de l'Inspecteur général, etc., on peut penser effectivement que le regroupement tombe à point nommé tant les questions restent en suspens. Moussa Ouyougoute