Le Palais des expositions des Pins maritimes à Alger a accueilli, entre le 2 et le 7 juin, la 43e édition de la Foire internationale d'Alger. Placée sous le thème de “Algérie : Des opportunités d'investissements stratégiques”, l'édition de cette année se devait d'être l'occasion de mettre en avant les ambitions de notre économie nationale qui consiste à cibler un apport d'investissement direct durable et un partenariat à long terme. La participation nationale a été importante puisqu'elle a occupé plus de 68% du total de la superficie de la FIA (laquelle s'est déployée cette année sur plus de 54 419 m2 net). Le secteur le plus représentatif de la participation nationale a été le secteur dit “partenariat” et celui des services avec respectivement un taux de 63,34% et 7,03%. Suivent les secteurs de la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie et des grands travaux publics, bâtiment et matériaux de construction dans l'ordre de 4,95% et 3,94%. Plusieurs autres secteurs de production étaient également représentés. On cite, entre autres, l'agroalimentaire, l'ameublement, la décoration, l'énergie, les matériels pour collectivités, le textile, le cuir, et le prêt-à-porter. Les 393 entreprises algériennes, dont 85% sont issues du secteur privé, ont tenté, le temps de cette édition, de décrocher des contrats de partenariat et, probablement, conclure des accords d'investissement avec des firmes étrangères d'autant que la devise de cette édition de la FIA consistait surtout à matérialiser la stratégie inhérente à la réalisation de projets autour du thème d'opportunités de partenariat et d'investissement. Avec les participants étrangers de 43 pays, notamment les pays ayant des traditions d'échanges avec l'Algérie, la FIA reste un espace privilégié pour les opérateurs économiques nationaux, tant publics que privés, de scruter les possibilités de partenariat et d'investissement. Surtout que la plupart des entreprises internationales participantes semblaient intéressées par les opportunités de partenariat dans l'optique du plan quinquennal 2010-2014 d'un montant de 21 214 milliards de dinars, soit 286 milliards de dollars dont les entreprises étrangères convoitent des contrats de coopération et de joint-venture avec des entreprises algériennes. D'ailleurs, les opportunités ne viennent pas que des pays participant à cette foire. En effet, lors de notre déplacement au deuxième jour de cette foire, on a noté la présence de l'ambassadeur du Vénézuela qui, malgré l'absence de son pays, a sillonné les stands de l'exposition. Il nous apprendra, à l'occasion, que l'ambassade prépare pour les mois à venir un voyage d'hommes d'affaires algériens dans son pays pour essayer justement de les mettre en contact avec les hommes d'affaires vénézuéliens en vue de renforcer les relations entre les deux pays par des partenariats. La proportion qu'occupe l'espace partenariat au sein de cet événement prouve apparemment que le message des organisateurs est passé. Reste à savoir maintenant quel profit en tireront nos promoteurs ? Pour le savoir, il faudra attendre les résultats de l'enquête que les organisateurs prévoient de mener afin de recueillir le nombre de contrats commerciaux, de partenariats, et de mises en relations d'affaires susceptibles d'aboutir à des contrats, réalisés lors de cette 43e édition de la Foire internationale d'Alger.