La troisième édition du Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse, dont le thème de cette année avait porté sur “Génération Livre”, a pris fin avant-hier, à Riadh El-Feth. La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi et le commissaire du festival, Smaïn Amziane, ont récompensé les lauréats du concours de la meilleure nouvelle pour leur originalité, et ce, dans le cadre de la clôture de la troisième édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse qui s'est tenu à l'esplanade de Riadh El-Feth, du 27 mai au 6 juin. Durant ces dix jours, le public a pu découvrir des auteurs de jeunesse, d'ici et d'ailleurs, prendre part à des ventes-dédicaces, assister à des pièces théâtrales à des lectures poétiques, tout en visitant les stands des éditeurs algériens et étrangers. Les enfants ont de leur côté apprécié les différentes activités ludiques et éducatives. En outre, un hommage a été rendu à Malek Haddad, à travers une conférence animée par des universitaires et autres spécialistes de son œuvre. Le Feliv a également reçu l'écrivain Yasmina Khadra qui a animé une conférence autour de son œuvre. Le commissaire du Feliv, Smaïn Amziane, a déclaré à propos du programme de cette année : “Je suis content de constater que le festival a pris de l'ampleur dans la cour internationale des festivals et a accueilli 110 exposants, alors que l'an dernier, il n'y avait qu'une quarantaine.” Pour la dernière journée de cette troisième édition, les participants au concours de la nouvelle dans les trois langues (tamazight, arabe et français) destiné aux moins de 25 ans, se sont vu récompenser pour leur travail par la ministre de la Culture. D'ailleurs, les présidents de jury dans les trois langues étaient présents pour donner les noms des lauréats. Ils ont insisté surtout sur le niveau des œuvres des jeunes auteurs. “Cette année, nous avons constaté que le niveau des participants est meilleur que les années précédentes”, a annoncé l'universitaire Abdelhamid Bourayou, président du jury dans la catégorie langue arabe. Dans cette épreuve, les nouvellistes en herbe étaient au nombre de 21 à travers tout le territoire national : onze jeunes hommes et neuf jeunes filles. “Ces candidats retenus excellaient du point de vue de la maîtrise de la langue, de la technique et de l'écriture. Seulement, il y a un lauréat qui s'est distingué par son originalité. Mais nous avons, aussi, aimé deux autres nouvelles qui méritent beaucoup d'encouragements qui sont les Jardins de l'oubli et Papillon de Printemps”, a estimé M. Bourayou. Le prix de la meilleure nouvelle en langue arabe a été attribué au jeune Walid Gorbi, de Sétif, pour sa nouvelle une Journée enneigée, qui traite des problèmes sociaux et familiaux. En langue amazighe, les quatre membres du jury ont eu beaucoup de mal à départager les lauréats cette année. “Nous avons ramené une cinquième personne pour trancher, car nous avions retenu trois candidatures intéressantes. Les autres relevaient plus du conte que de la nouvelle”, a expliqué Youcef Merahi, poète, auteur et secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité. Dans cette catégorie, c'est Nabila Idrissi de Tizi Ouzou qui a remporté le prix pour l'Amour et le Sang . Enfin, le dernier prix en langue française a été décerné au jeune Sofiane Benasser, pour la nouvelle la Bougie. La présidente du jury, Djoher Amhis-Ouksel, semblait très émue par l'écriture de ce jeune homme. Constatant le succès de cette année, le commissariat du Feliv relancera le concours l'année prochaine.