Dans un entretien accordé au journal français le Parisien, Rabah Madjer a indiqué qu'il a été “triste et déçu par le résultat contre la Slovénie. J'ai trouvé, dit-il, que les joueurs avaient un peu peur alors que cette équipe de Slovénie était très modeste. On a attendu les coups de pied arrêtés pour régler notre problème offensif, et au final on a laissé passer une occasion”. Pour l'ex-coach national, “c'est un problème d'attaque, pas d'attaquants. Le milieu reste très groupé et ne soutient pas ses attaquants. La défense aussi ne sort pas de sa zone, alors qu'elle devrait aller dans les cinquante mètres adverses. Avec tout ça, l'attaquant de pointe reste très isolé”. En ce qui concerne la non-titularisation du capitaine Mansouri, Madjer affirme qu'il a “connu Mansouri quand j'étais sélectionneur. C'est quelqu'un de charmant et de très professionnel. C'est un coup dur pour lui. Chaque entraîneur a sa stratégie mais c'est comme Ghezzal (exclu à la 77e, ndlr). On a bien vu qu'il n'était pas prêt psychologiquement pour entrer dans ce match. Il voulait tellement prouver qu'il a fait une bêtise. Il aurait fallu lui parler et le préparer mentalement. Alors que là, on le sentait intérieurement énervé car il n'a pas supporté d'être remplaçant”. Concernant les chances des Verts, il affirme que “je ne suis ni optimiste ni pessimiste. Si on n'arrive pas à marquer contre les Slovènes, va-t-on y parvenir face aux Anglais et des joueurs de classe mondiale comme John Terry ? Franchement, je n'y crois pas”. Au sujet de Chaouchi, il dira qu'il “ne faut pas le condamner car c'est une valeur sûre. Il manque d'expérience mais, par ailleurs, il a fait beaucoup de bonnes choses contre la Slovénie. Le sélectionneur a bien fait de lui renouveler tout de suite sa confiance”.