Un jeune homme âgé de 20 ans a été condamné à la peine capitale, dimanche, par la cour de Skikda, dans une affaire de meurtre qui a longtemps défrayé la chronique locale, lors des événements qui se sont déroulés le 14 novembre 2008, à Merdj Eddib. L'accusé a tué, lacéré puis brûlé une jeune femme, sa concubine, avant de la jeter dans un caniveau, Enveloppée dans un sac en plastique. Selon l'arrêt de renvoi, la victime, originaire de Souk-Ahras, venue vivre avec son compagnon et sa mère dans un appartement de la cité urbaine de Merdj Eddib avait informé celui-ci qu'elle était tombée enceinte afin d'éviter une éventuelle séparation. Le test de grossesse, qui s'est avéré être négatif, a poussé l'accusé, selon ses déclarations, à demander à la victime de partir mais elle aurait refusé. Ce dernier ira plus loin en affirmant que la jeune femme s'est auto-mutilée pour l'obliger à rester avec elle. Et de poursuivre son récit en déclarant qu'il n'a découvert le corps qu'une fois rentré à la maison, niant ainsi les charges retenues contre lui, sauf pour la partie où il avoua qu'il s' est effectivement débarrassé du corps en le jetant dans un caniveau à 200 mètres du lieu de son domicile. Cependant, des témoins oculaires ont affirmé lors du procès avoir entendu les cris de la victime au moment où son bourreau la torturait, en présence de sa propre mère. Des témoignages confortant le rapport du médecin légiste qui a conclu à une hémorragie cérébrale et une hémorragie au niveau du vagin, ainsi que des traces de brûlures causés par un ustensile de cuisine et un couteau.