Même si le président démissionnaire, Kacem Elimam, laisse croire à un possible retour aux affaires, la grande famille du Mouloudia d'Oran semble avoir définitivement approuvé et adopté l'idée de voir l'homme d'affaires et sénateur, Tayeb Mehiaoui, hériter de la présidence du club à la faveur de son passage en mode professionnel. Soutenu par une grande majorité des membres de l'AG, ne manquait en fait à Mehiaoui que le “quitus” du président démissionnaire. C'est désormais chose faite, comme expliqué avec force détails dans la récente édition dominicale de Liberté Foot. Cela vaut à l'ancien président de l'ASMO une bonne avancée de terrain par rapport à son principal adversaire et ancien rival, Youssef Djebbari qui affirmait, du reste, au cours de son point de presse animé à l'hôtel Sheraton, avant-hier après-midi “n'être intéressé que par l'acquisition de quelques actions, sans plus”. Car, contrairement au dernier nommé qui n'a trouvé appui que chez quelques membres sans réel poids sur la scène sportive oranaise et mouloudéenne en particulier, Tayeb Mehiaoui, lui, bénéficie du soutien inconditionnel des anciens joueurs et membres influents de l'assemblée générale. La raison ? C'est un membre incontournable du panorama mouloudéen et d'une influence jamais démentie qui l'explique, sans ambages et sans langue de bois. “Tout le monde au Mouloudia sait que Tayeb Mehiaoui est l'homme de la situation. Son amour pour le club, son aura, sa dimension politique, son assise financière et ses grandes compétences en matière de gérance et de management professionnel en sont là pour le prouver. Et même si certains s'obstinent à dire le contraire, tous les membres de l'AG du Mouloudia savent pertinemment que Mehiaoui présente le meilleur profil. Il est d'ailleurs animé d'une grande et réelle volonté d'en faire un club professionnel au sens propre du terme. Et si nous, les anciens, sommes là pour le soutenir, c'est pour l'intérêt suprême du MCO et rien d'autre, comme tentent de le véhiculer certains esprits malintentionnés", soulignera ainsi cette voix autorisée. Pour ce qui a trait aux chances de l'autre candidat, Youssef Djebbari en l'occurrence, ladite source autorisée les considère comme “très maigres”. “Oran garde encore les séquelles du dernier passage de Djebbari à la tête du club. Malgré cette expérience douloureuse, le principal intéressé ne semble pas en avoir retenu les leçons ni tiré les conséquences nécessaires puisqu'il est toujours départi des mêmes collaborateurs et des mêmes conseillers. Au MCO, les gens sont loin d'être dupes pour refaire les mêmes erreurs et accorder leur confiance de nouveau à Djebbari”, indiquera, à ce sujet précis, ce membre influent de l'assemblée générale. Autre point important qui désavantage Djebbari par rapport à Mehiaoui, le fait que la rue mouloudéenne n'accepterait pas, dans sa grande majorité, de revoir à la tête du MCO d'anciens dirigeants qui ont échoué et conduit le club en deuxième division. Et cela, les joueurs du MCO, qu'ils soient cadres confirmés de l'effectif de la saison précédente ou éventuelles recrues, semblent l'avoir bien compris et assimilé, eux qui défilent quotidiennement au bureau de Tayeb Mehiaoui…