CAB-USMA Arribi ne se dérobe pas La rencontre CA Batna-USM Alger revêt un caractère spécial pour le défenseur international des Rouge et Noir, Salim Arribi. Pour la première fois depuis son transfert à Alger en été 2002, Arribi affrontera son ancien club, le Chabab de Batna, sur la pelouse du stade Safouhi. D'ailleurs, l'intéressé s'est déplacé dans la capitale des Aurès avant la délégation de l'USMA qui y est attendue ce matin. Il est sur place depuis samedi, histoire de se mettre dans le bain et surtout profiter pour rendre visite à la famille. “Revenir ici à Batna pour jouer à Safouhi contre le CA Batna de surcroît, n'est certainement pas une chose anodine pour moi. Il faut savoir que cette ville-là, ce terrain- là, m'ont vu naître et faire toutes mes classes en football. Il serait ingrat pour moi d'oublier toute cette histoire, très chère à mes yeux. Aujourd'hui, je reviens ici à Batna le cœur plein de gratitude et de reconnaissance. Je suis fier d'avoir débuté ici…”, confesse Arribi d'une voix remplie d'émotion. Contrairement à la saison dernière, Arribi ne compte pas éviter son ancienne équipe à Batna et se dit prêt à jouer le match. “Si l'entraîneur me fait jouer, je répondrai présent. L'année dernière, je n'ai pas joué, car j'étais blessé. La preuve, à Bologhine j'ai évolué normalement. Pour ma part, je suis un professionnel au service de mon club. Je jouerai le plus normalement du monde pour défendre les couleurs de l'USMA en ayant du respect, bien sûr, pour le CAB”. À ce sujet, Arribi affirme que le match sera “difficile” et “disputé” et que “l'USMA arrive à Batna avec l'intention de repartir avec un résultat positif”, mais il avertit que le “Chabab a les moyens de mettre en difficulté sur son terrain les Usmistes”. S. B. CR TEMOUCHENT La sérénité vole en éclats Le staff technique du Chabab de Témouchent composé du duo Mahrouz-Benmechta vient et ce, contre toute attente, de jeter un pavé dans la mare en annonçant sa décision de démissionner. Pourtant depuis l'installation de deux entraîneurs tout indiquait que les choses allaient pour le bien après la victoire enregistrée at home face au WAM et le nul encourageant ramené de l'extérieur face au SAM. En effet, aussi bien Mahrouz que Benmechta dénoncent avec la plus grande rigueur la mainmise de l'un des membres de l'équipe dirigeante sur la situation qui prévaut actuellement au sein des Rouge et Blanc. “Nous avons l'intime conviction qu'on cherche à déstabiliser le groupe et ce, pour la simple raison de nous chasser et nous faire remplacer par un entraîneur. Sinon pourquoi s'est-on aventuré pour mener la vie dure aussi bien aux joueurs qu'au staff technique ?” s'interrogera M. Mahrouz. Ce dernier ira jusqu'à réclamer plus de transparence de la part des dirigeants du club sur leur intention de changer le staff technique. “Que le public sportif soit informé de ce qui se trouve au sein de la direction du club”, ajoutera M. Mahrouz. Les deux entraîneurs se disent capables de réaliser l'objectif tracé dès le départ, à savoir s'assurer une place pour les 5 équipes qui resteront en nationale deux. “À ce jour, le bilan est presque positif alors que nous sommes qu'au début de ce challenge”, dira l'un d'eux, qui ajoute que “le comportement de ce responsable était douteux dès le départ notamment avec la révision à la baisse des primes de match qui pourtant ont été définies en commun accord bien avant l'entame de ce championnat”. A. Abderrazak NAHD-USMAn Bendebka : “nous sommes tenus de gagner” Les Sang et Or ont, certes, été défaits à Tizi-Ouzou, cependant, de l'avis de tous, ils ont fourni une bonne prestation qui a fait dire à leur capitaine Bendebka : “Nous avons dominé la JSK en 2 e mi-temps et nous étions en mesure d'égaliser avant d'encaisser le malheureux 2 e but.” Face à Annaba, aujourd'hui, ils doivent non seulement confirmer leur rendement acceptable de la rencontre précédente, mais ils doivent se ressaisir et engranger une première victoire “salvatrice” qui pourrait déclencher décidément le déclic tant attendu de l'attaque restée muette à ce jour. Non pas parce que les Tuniques rouges annabies, qui leur rendront visite “sont dans une mauvaise passe” avec la série de résultats médiocres, qui en font d'elles des “victimes expiatoires”, mais que les protégés de Biskri n'ont plus droit à l'erreur. Certes, les absences de Benzerid et de Abdeslem blessés, auxquels il faudrait ajouter celles de Bentayeb et Kalsi, suspendus, vont encore compliquer la tâche du coach, cependant, Bendebka est convaincu que ses camarades “ feront montre d'une grande détermination” et que chacun d'entre eux “est prêt à jouer le rôle qui lui est imparti”. “Nous évoluerons comme si nous jouions à l'extérieur”, nous a-t-il confié, pour nous signifier ” la lourde pression qui s'exerce sur le onze nahdiste. Aussi, nous sommes tenus de gagner”, ajoutera-t-il. Dans tous les cas, l'affiche NAHD-USMA est un classique qui pourrait engendrer bien des surprises. ABDEL H. RCK - ASO Ousserir : “Gare à l'excès de confiance” Les Koubéens, depuis leur bonne performance réalisée face au CAB, suivie d'un beau succès à l'ex-leader l'USMB, ont le vent en poupe. Par chance, il reçoivent aujourd'hui, pour la deuxième fois consécutive au stade Belhaddad un sérieux client, qui n'est autre que l'ASO Chlef, auteur dernièrement d'une belle victoire aux dépens des Béjaouïs. Ils comptent ainsi récidiver, histoire pour Bouarrata de prouver que son équipe, “malgré sa jeunesse et son inexpérience” aura son mot à dire en championnat et qu'elle progresse de match en match. Abondant dans le même sens, le gardien de but Ousserir, nous déclare : “Nous devons confirmer notre belle prestation face à Blida.” Cependant, prévient-il, “il n'est pas question de sous-estimer notre adversaire du jour”. “Il est vrai, ajoutera-t-il, que les matches ne se ressemblent pas ; cependant, nous nous sommes bien préparés pour affronter Chlef.” Bouarrata s'échinera, donc, à composer un onze rentrant, compétitif et motivé, pour engranger une seconde victoire consécutive, qui mettra beaucoup de baume dans le cœur des supporters koubéens, et qui fera dissiper “quelques doutes”. Mais, prévient Ousserir, “gare à l'excès de confiance, mes camarades et moi sommes tenus d'être très concentrés”. Toutefois, si la rencontre s'avère difficile pour la troupe à Amrani, elle ne sera pas de tout repos pour le Raed de Kouba. A. H.