De nombreuses chancelleries européennes auraient exprimé leurs inquiétudes quant à une éventuelle candidature de Ahmed Taleb Ibrahim à la présidentielle de 2004 que d'aucuns considèrent comme sûre. La tournée effectuée récemment par l'ancien chef de la diplomatie algérienne au Moyen-orient où il a séjourné pour glaner des soutiens auprès des monarchies du Golfe, ne serait pas étrangère à ces craintes. Selon des sources diplomatiques, ces chancelleries auraient vu d'un très mauvais œil le séjour dans le Golfe de Taleb. Mais dans le lot, la France reste le pays le plus hésitant et attend de connaître la position véritable de Taleb Ibrahimi sur l'islamisme radical avant de pouvoir se prononcer sur sa candidature.