“La zakat de l'Aïd-El-Fitr, fixée cette année à 100 DA, est un acte éminemment significatif pour les musulmans qui, par ce geste spontané et leur action laborieuse, témoignent spontanément de leur solidarité active et agissante en faveur des démunis et autres personnes nécessiteuses”, a déclaré jeudi à Tlemcen le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, lors de sa visite de travail qui lui a permis d'inspecter plusieurs mosquées en cours de restauration et de mise en valeur, et ce à la veille du déroulement de l'important évènement de 2011, “Tlemcen, capitale de la culture islamique”. À propos de la zakat d'une manière générale, il a ajouté que cette opération qui diffère des années précédentes participe, à travers son recueil au niveau des mosquées sous contrôle des comités religieux, à la création d'emplois, à travers notamment les micro-entreprises érigées en faveur des jeunes dans le cadre de la dynamique économique que connaît le pays. Au cours de sa visite de travail, M. Ghlamallah a visité le futur centre islamique (4 000 m2) implanté à Mansourah, à proximité des ruines historiques, financé à hauteur de 35 milliards de centimes et qui sera doté d'une grande salle de conférences, d'ateliers, de bibliothèques et de salles annexes et l'école coranique (5 000 m2), en chantier au même lieu, qui sera caractérisé par un style architectural mauresque. Les deux infrastructures enregistrent un taux d'avancement des travaux de 40%. L'école coranique à vocation régionale aura une capacité d'accueil de 500 places et sera dotée de tous les équipements pédagogiques. Elle ouvrira ses portes en principe en avril 2011. Le ministre a par ailleurs inspecté les travaux de réhabilitation de la villa Boukli, transformée en centre de recherches et d'études islamiques avec un auditorium de 250 places, des salles de conférences et de réunions, des ateliers, un laboratoire de langues, une salle d'archives et une grande bibliothèque. M. Ghlamallah a également visité les mosquées de Sidi Boumediène, Dar El-Hadith, Sidi Bellahcène, Sidi El-Yedoune et la grande mosquée, qui font actuellement l'objet de travaux de restauration par les services spécialisés du ministère de la Culture à la veille de 2011, année durant laquelle Tlemcen sera la capitale de la culture islamique, avec la participation de délégations venues d'une cinquantaine d'Etats.