Résumé : Samy est ému devant les révélations de son fils, qui, tout heureux, lui avoue que ses camarades ne vont pas se faire prier pour raconter à ses copains de classe que lui aussi a un papa… 49eme partie Une sueur désagréable inonda le corps de Samy. Son fils a dû souffrir le martyre à l'école, et en dehors de l'école. Il comprend parfaitement l'empressement de Wahiba pour sa reconnaissance. Mais… Il pousse un soupir qui n'échappa pas à son fils. - Tu es fatigué papa ? - Heu… Non. Pas pour toi. On va bien s'amuser fiston. Merouane est aux anges. - Tu ne me dis pas où on va. - Ce sera une surprise. - Oh là là ! J'adore les surprises ! - Et moi donc. Samy emmène Merouane dans un parc encore plus spacieux et plus attrayant que le premier. Ils s'amusèrent comme des fous et mangèrent ensemble pizza, gâteaux et barbe à papa. En fin de journée, Merouane ne tenait plus sur ses pieds. Samy le reconduisit à la maison et Wahiba s'empresse de le mettre au lit avant de revenir vers Samy qui, cette fois-ci, l'attendait dans son propre salon. - Alors il dort ? - Comme un ange. Où l'as-tu donc emmené pour le mettre KO ? - Dans un parc d'attractions, mais cette fois-ci, il n'a pas cessé de courir pour monter dans tous les manèges et tester tous les jeux. Il avait l'air tellement heureux que je n'ai pas eu le courage de l'en empêcher. Wahiba hoche la tête. - Merouane est heureux auprès de toi Samy. - Et moi donc ? - Je présume que tu as réfléchi à toute cette situation Samy. Tu m'as promis hier de prendre les choses en main. - Oui. Il se lève et jette un regard circulaire au salon. Wahiba avait un goût exquis. On dirait que le décor sortait d'une revue de “vogue”. Des tapis de couleurs chatoyantes ornaient le sol. Des bibelots en cristal et céramique étaient soigneusement disposés sur une bibliothèque qui comportait de belles collections d'œuvres d'art littéraires. *Des tableaux étaient accrochés aux murs et de beaux rideaux pendaient aux fenêtres. Il s'approche de la bibliothèque et prend un livre classique. Le vieille homme et la mer, d'Ernest Heminguey. Il avait déjà lu cette œuvre et, quelque part, se sentait pris au piège tout comme cet homme lié, corps et âme, à la grande bleue. Ah comme la vie devient parfois compliquée ! Il n'aurait jamais cru qu'un jour, il se retrouverait devant un tel dilemme. Il se met à arpenter la pièce, touchant à tout, sans presque le savoir. Son esprit travaillait comme une chaudière. Il sentait même, de temps à autre, une bouffée de chaleur envahir tout son corps. à suivre Y. H.