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Mecherara : “Nous avons fait une proposition aux clubs amateurs” Tout en exhortant les clubs professionnels À ouvrir leurs capitaux aux investisseurs privés
Invité hier à la Chaîne III, Mohamed Mecherara (président de la LNF et vice-président de la FAF), s'est exprimé sur plusieurs sujets qui font l'actualité ces derniers temps du football national, notamment celui ayant trait au bras de fer entre la Fédération algérienne et le boss de la JS Kabylie Mohand-Chérif Hannachi. À ce titre, le premier responsable de la ligue a déclaré que le problème relève “d'un malentendu parti d'un fait administratif (l'envoi par la FAF la note du paiement de l'avion ayant assuré le transport de la délégation de la JSK au Nigeria pour le compte du dernier match de la Champion's Ligue africaine)”. Mecherara a affirmé qu'il “regrette les déclaration de Hannachi”, et “appelle ce dernier à la sagesse dans un moment important pour son club, la JSK, qui va disputer dans quelques jours une demi-finale de la Ligue des champions d'Afrique”, a-t-il souligné. Par ailleurs et au sujet du championnat national amateur et la décision des 28 clubs de cette division de boycotter la compétition, Mohamed Mecherara a révélé avoir soumis une nouvelle proposition à ces clubs dans le souci d'éviter l'impasse. Cette proposition consiste sur le fait “de permettre à l'ensemble des clubs du championnat amateur d'accéder la saison prochaine en ligue 2 à condition de présenter un dossier de professionnalisme en bonne et due forme qui réponde aux critères exigés dans le cahier des charges”, a-t-il également indiqué, sans pour autant donner des détails sur la formule de l'éventuelle prochaine ligue 2. En voulant autoriser l'accession pour tous les clubs qui peuvent répondre aux critères des cahiers des charges, est-ce que cela signifie une saison blanche en championnat amateur cette année et la création la saison prochaine d'un troisième groupe en ligue 2 ? Les 28 clubs de championnat ont mis en exécution leur menace du boycott général. En effet, aucune formation parmi les 28 contestataires n'a pas pris part à la première journée de championnat programmée pour hier. Le patron de la LNF s'est, en outre, adressé aux responsables des clubs professionnels, en les exhortant de régler la situation de leur club vis-à-vis à la Cnas. Ils auront un délai de trois mois pour le faire, sous peine d'être privé de beaucoup d'avantages. “Dans trois mois, les clubs qui ne présentent pas de dossiers complets de la Cnas ne pourront bénéficier de tous les avantages accordés par l'Etat aux clubs professionnels, entre autres, l'exonération des impôts à hauteur de 50%”, précise-t-il. S'agissant des nouvelles mesures prises par l'Etat pour le passage vers le professionnalisme, Mecherara répond aux inquiétudes des dirigeants des clubs à propos des assiettes de terrain promises, en jetant la balle dans le camp des walis. “À notre niveau, je peux vous dire que nous avons fait notre travail. Il appartient, en effet, aux walis de jouer leurs rôles et de mettre en application les décisions du président de la République dans ce sens. Chaque club doit solliciter l'instance de sa wilaya pour la concrétisation de ce projet”, explique-t-il. Mohamed Mecherara a réitéré son appel en direction des clubs professionnels pour ouvrir leurs capitaux aux investisseurs privés. Il dira qu'“on a remarqué des Sarl avec des capitaux d'un million de dinars, pour d'autres c'est plus en matière de capital, mais cela reste dérisoire. Le professionnalisme ne peut se faire avec des entreprises qui ne peuvent subvenir aux besoins d'une année. Ce n'est pas normal. Il faut que les clubs jouent leur rôle et ouvrent leurs capitaux aux investisseurs privés”. Mecherara conteste la politique de certains clubs qui ferment les portes devant les investisseurs pour des intérêts évidents. “Des investisseurs se peinent d'avoir été rejetés par des clubs. Je tiens à préciser qu'ils peuvent porter des réclamations auprès de la FAF et du MJS. Certains personnes ne doivent pas s'accaparer des clubs. De toute façon, je tiens à dire que s'il faut légiférer des lois pour obliger les clubs à ouvrir leur capitaux devant les investisseurs privés, nous le ferons”.