En effet, selon la revue Vouloir, magazine spécialisé des personnes aux besoins spécifiques en Algérie, les résultats des épreuves de la 6e et du BEM des élèves poursuivant leurs études dans des écoles et des classes spécialisées ont été très encourageants, frôlant parfois le taux de 100%. “Un véritable exploit. Les exemples de réussite ne manquent pas. Les personnes qu'on dit infirmes peuvent, parfois, surpasser des personnes valides. Donc, il reste à les encourager, les intégrer dans la société, au lieu de les exclure et surtout leur fournir les conditions adéquates pour faire éclater leurs capacités et leurs dons créateurs”, selon la revue. Pour la catégorie des non-voyants, 114 sur les 162 candidats au baccalauréat, session 2010, au niveau national, ont bénéficié du système d'écriture braille pour les sujets d'examen. Quant aux mal-voyants, un taux de réussite de 92% au BEM a été enregistré. Sur les 102 candidats malvoyants, 100 ont été présents et ont passé les épreuves, alors que 92 ont réussi, 55% des candidats sont des filles et 45% sont des garçons. Il est souligné dans ce magazine spécialisé que le ministre de l'Education nationale avait affirmé, à l'occasion des épreuves du bac, que des efforts sont déployés pour doter les lycéens non-voyants en ouvrages en braille dès la rentrée scolaire prochaine. L'opération initiée en coordination avec le ministère de la Solidarité nationale concernera, en premier lieu, les classes de terminale avant de se généraliser progressivement aux autres niveaux du palier secondaire. M. Benbouzid a signalé que les moyens matériaux seront assurés en conformité avec les fondements pédagogiques et les cursus scolaires. On lira aussi dans la revue sur la campagne pour protéger les enfants contre les méfaits d'internet, sur le centre spécialisé de Tamanrasset et sur l'opération de vulgarisation de toutes les démarches à entreprendre pour l'acquisition des appareillages au profit des personnes handicapées dans la wilaya de Bouira. Une campagne lancée conjointement entre le Centre de fabrication d'appareillage orthopédique et accessoires pour personnes handicapées (ONNAPH), la direction de l'action sociale et la direction de la Cnas. Enfin, un article sur le Centre psychopédagogique de Bordj El-Kiffan. Il s'agit de parents d'élèves désemparés devant l'éventuelle fermeture de cet établissement qui risque de compromettre la rentrée scolaire 2010-2011 des enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC) du Centre d'aide aux infirmes moteurs (Caim) de Bordj El-Kiffan. “L'école risquerait de fermer ses portes si aucune solution n'est trouvée à cette impasse qui ne fait que perdurer. Et pour cause. Le manque de financements. Les parents des 40 élèves scolarisés dans ce centre sont très inquiets pour l'avenir de leurs enfants”, selon la revue Vouloir. D'ailleurs, “les élèves et même les enseignants ont été mis précocement en vacances à cause du manque d'argent. De plus, 130 enfants (IMC) sont toujours inscrits sur la liste d'attente faute de places au centre”, est souligné dans l'article. Selon toujours la même source, “le président de l'association des parents d'élèves affirme que les subventions attribuées par le ministère de la Solidarité nationale sont insuffisantes pour la prise en charge scolaire et préscolaire des enfants et le paiement des salaires du personnel enseignant et administratif. Il interpelle les pouvoirs publics pour empêcher la fermeture de l'école, d'autant que la scolarité est garantie pour tous les enfants jusqu'à l'âge de 16 ans. Ces enfants ont droit à une prise en charge complète par l'Etat et non par les parents salariés pour une telle structure. Les pouvoirs publics sont interpellés pour intervenir et mettre fin à la souffrance des enfants et de leurs parents”, conclut l'article.