Situé dans la localité d'Ouled Mendil, sur le tronçon reliant Douéra à Birtouta par la deuxième rocade d'Alger, le chantier du grand stade de Douéra a débuté concrètement au mois d'avril dernier. La représentativité des clubs algérois dans le sport national a fait que la capitale obtient la part du lion en matière d'infrastructures sportives, que les pouvoirs publics sont décidés à mettre en place dans la perspective de hisser haut le niveau du sport algérien en général et celui de la balle ronde du pays en particulier. À Alger, deux projets de grande envergure ont été lancés pour la réalisation de deux stades olympiques d'une capacité de 40 000 places, répondant aux normes internationales et dotés de toutes les commodités. Outre Baraki, la commune de Douéra a été choisie pour accueillir la deuxième mégapole olympique de la capitale qui fera sans nul doute office de délivrance pour les clubs algérois tout comme les différentes équipes nationales. Situé dans la localité d'Ouled Mendil, sur le tronçon reliant Douéra à Birtouta par la deuxième rocade d'Alger, le chantier du grand stade de Douéra a débuté concrètement au mois d'avril dernier. Le projet devait démarrer, nous dit-on, en début de l'année dernière. Toutefois, un problème administratif ayant trait à l'assiette du terrain qui n'a pas été dégagée à temps a retardé l'ouverture du chantier jusqu'au 30 avril de cette année. Si pour la majorité des projets similaires à travers le pays, le choix des pouvoirs publics a été porté sur des partenaires chinois pour des paramètres financiers et d'expérience, on n'a surtout pas dérogé à la règle pour le futur stade de Douéra. En effet, les travaux ont été confiés à l'entreprise chinoise Zhejiang Construction Investment Group Corporation (ZCIGC), pour une enveloppe financière de l'ordre de 11,969 milliards de dinars, et pour un délai de réalisation de 29 mois. Sa livraison est prévue fin 2012. Mais avec le retard consommé pour le début du projet, on peut s'attendre, dès maintenant, à un retard de livraison, et la mise en service de ce complexe. “Normalement, nous serons dans les délais. Le complexe doit être livré en septembre 2012. Si retard il y a, ce sera une question de quelques mois seulement, pas plus. Tout a été mis en œuvre pour essayer d'être dans les délais et nous avons bon espoir d'être à temps. On est en train de faire le nécessaire pour cela”, a tenu à rassurer l'un des responsables du projet. Six mois depuis le lancement du projet, l'étape de terrassement est sur le point d'être achevée. “Dans peu de temps, on va procéder à la mise en place des fondations et des premières semelles sur lesquelles sera basé l'édifice”. D'après les études faites, notamment la maquette proposée, le nouveau stade omnisports de Douéra disposera de plusieurs autres installations sportives modernes qui profiteront à des disciplines comme l'athlétisme et les sports-Co, à l'instar du handball, basket-ball et volley-ball. Quel que soit l'engouement qu'il suscite notamment en Algérie, le sport n'est pas uniquement le football. Ainsi, en plus du stade principal lui-même, qui aura l'aptitude de contenir 40 000 places, avec des tribunes couvertes, trois terrains répliques seront construits autour de l'enceinte. Cette dernière sera dotée d'une piste olympique pour l'athlétisme. Il est prévu également la réalisation d'une salle omnisports d'une grande capacité et à la pointe de la technologie, avec d'autres terrains qui seront consacrés aux sports-Co, et un grand parking de 5 000 places. Un espace de repos offrant toutes les commodités sera également réservé aux familles de façon à leur permettre de disposer d'un endroit adéquat pour s'adonner aux sports et loisirs. Ce projet comme tant d'autres qui sont en cours de réalisation entrent dans le cadre d'une nouvelle politique des pouvoirs publics qui consiste à hisser le pays à sa véritable place au niveau international en matière de sport également. Les responsables algériens visent un retour en force dans ce sens en mettant en œuvre d'importantes infrastructures capables d'accueillir les plus grands événements internationaux. C'est le principal objectif à travers le lancement de ces grands chantiers, à savoir notamment une organisation de la Coupe d'Afrique des nations qui manque à notre pays depuis son unique CAN accueillie sur son sol en 1990. L'Algérie veut d'abord s'armer sur le plan infrastructurel pour encore quelques années avant de postuler pour l'organisation d'une Coupe d'Afrique des nations, la plus prestigieuse compétition du continent, à partir de 2017, apprend-on de sources proches de la première instance responsable du sport, le MJS. “Organiser une Coupe d'Afrique n'est pas un objectif dans l'immédiat. Notre priorité va pour la restructuration de notre sport et le football en particulier en le dotant de tous les moyens pour s'épanouir. Notre priorité est de réussir les différents grands projets sportifs qui sont en cours de réalisation. L'Algérie ne peut organiser une Coupe d'Afrique pour juste le plaisir de l'organiser. Quand on décide d'organiser un événement de cette envergure, on veut le réussir”, avait tenu à souligner le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar lorsqu'il a abordé le sujet de l'éventuelle organisation de la CAN en Algérie.