Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a organisé, hier au Cercle national de l'armée de Beni-Messous, un séminaire de formation sur les technologies des télécommunications intitulé “la formation ICDL : enjeux et perspectives en Algérie”. Ce séminaire a porté sur la mise à niveau des usagers algériens de l'informatique de base par rapport aux standards internationaux normalisés par des organismes reconnus dans le monde tel l'ECDL (Européen Driving Licence) et l'ICDL (International Computer Driving Licence) qui a une représentation en Algérie. Ainsi, le certificat de la fondation ECDL est reconnu par la haute institution des Nations unies, l'Unesco. Etaient présents à ce séminaire, en l'absence du ministre Moussa Benhamadi, représenté par son chef de cabinet, Piotr Mrozinski, directeur régional du développement ICDL, Ahmed Guessoum, directeur général de l'ICDL Algérie, et bien d'autres responsables du domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). Pour le directeur général de l'ICDL Algérie, l'Algérie doit aller impérativement vers un plan stratégique national en TIC, et cela ne peut se réaliser “sans la mise en place d'infrastructures adéquates, tels les réseaux informatiques, TV numériques, téléphones cellulaires, réseaux de fibre optique… Il s'agit aussi des services, à l'instar de la numérisation du flot d'information dans les différents secteurs de la société (administration publique, banques, santé, éducation). Il est aussi requis le développement institutionnel qui supporte les TIC, financement, réglementations, douanes, encouragement des investissements et d'autres facilitations diverses, ainsi que la production des logiciels”, dit-il lors de son intervention. Néanmoins, pour M. Guessoum, le facteur humain reste le plus important, et ce à travers une formation de qualité, car, selon lui, l'Algérie souffre d'un retard immense dans la maîtrise de l'outil informatique, évoquant au passage une “alphabétisation numérique”, pour que, dit-il, l'Algérien devienne un “e-citoyen capable de maîtriser l'outil informatique pour ses différents besoins au quotidien”. Enfin, Piotr Mrozinski n'a pas manqué de signaler que la fondation ICDL est à caractère non lucratif et qu'elle propose ses compétences afin de permettre de changer le monde des utilisateurs, insistant sur le fait qu'il s'agit du même standard international pour tous les pays.