La certification des compétences informatiques selon les standards internationaux a été, hier, le thème d'un séminaire organisé à Alger par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC). Ainsi, sous le thème « enjeux et perspectives en Algérie », il a été débattu le cas du certificat de l'ICDL (International Computer Driving Licence) introduit par l'Unesco en 2001 et en 1996 par l'Union européenne. D'après le directeur régional du développement de l'ICDL, Piotr Mrozinski, cette certification offre de nombreux avantages à ses détenteurs, aux organisations et la communauté internationale dans son ensemble. « Elle permet de mesurer le niveau de la compétence. Nous essayons aussi de développer le transfert des meilleures méthodes de formation. Cette dernière diffère d'un pays à l'autre. Cependant, la certification reste la même partout», a-t-il indiqué. M. Mrozinski a notamment révélé s'attendre à ce que après l'Algérie, beaucoup de pays adoptent l'ICDL. « L'Algérie est un pays en voie de développement qui a l'habitude de traîner d'autres pays », a-t-il dit. Pourtant, il fait savoir que la certification de sa Fondation a été introduite dans beaucoup de pays notamment en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique. Dans le continent noir, elle a été adoptée au Kenya et en Egypte où le gouvernement s'est engagé à l'approuver pour un million de fonctionnaires et à exiger le certificat ICDL pour tous les étudiants. « Nous ne sommes pas à l'essai. Notre certificat est reconnu mondialement. Donc, nous mettons notre savoir-faire à votre disposition », a-t-il souligné. Où en est cette certification de renommée internationale dans notre pays ? Le PDG de la Fondation en Algérie, Ahmed Guessoum, dira à ce propos que l'ICDL dispose actuellement d'une quinzaine d'instituts dans plusieurs wilayas (Alger, Béjaia, Oran, Sétif, Tlemcen, Tizi Ouzou) et des centres de formation dans plusieurs villes du pays. Elle a également signé une convention avec le MPTIC pour la certification de son personnel et de 120 journalistes. M. Guessoum a ajouté qu'avec Algérie Poste, 700 employés sont déjà certifiés alors qu'avec le ministère de l'Education nationale, le projet est en cours de mûrissement. Selon Chérif Benmehrez, conseillé au MPTIC, il faut accélérer l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans la société. Pour cela, il faut créer les conditions adéquates permettant de développer l'utilisation des TIC.