La certification des compétences informatiques, selon les standards internationaux, demeure un choix stratégique vers la société d'information en Algérie. En effet, un séminaire organisé, lundi dernier à Alger, par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication MPTIC, sous le thème « La Formation ICDL (International Computer Driving Licence) : enjeux et perspectives en Algérie », a connu la participation de plusieurs experts en la matière. Des banquiers, des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Formation et l'Enseignement professionnels, de l'Education nationale, de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, et d'autres ont participé aux débats lors de ce séminaire portant sur la mise à niveau des usagers algériens de l'informatique de base, par rapport aux standards internationaux. Des normes, faut-il le souligner, normalisées par des organismes reconnus dans le monde, notamment le Fondation ECDL (European Computer Driving Licence), dont le certificat est reconnu par la haute institution des Nations unies, l'Unesco, et introduites dans beaucoup de pays à l'image de l'Europe, l'Afrique du Sud et l'Egypte. Dans une allocution lue en son nom, à l'ouverture du séminaire, par son chef de cabinet, Mohamed Damou, Moussa Benhamadi, ministre de la PTIC, a indiqué qu'« il est impératif d'amorcer davantage des actions allant dans le sens de la mise à niveau et de la formation du potentiel humain par rapport à des standards internationaux devenus incontournables ». Le ministre a également expliqué que « l'ICDL est une norme internationale en matière de compétence informatique, en ce sens qu'elle offre une certification de haut niveau conçue et approuvée par des experts académiques et industriels et soutenue par les gouvernements, les sociétés d'informatiques, les organisations internationales et les entreprises de par le monde », avant d'ajouter que « les programmes ICDL ont été spécialement développés en vue de promouvoir l'inclusion numérique sur le plan mondial, ce qui rend nécessaire la mise en œuvre en Algérie de mesures progressives, à travers tous le pays, afin d'améliorer les compétences en TIC ». De son côté, Piotr Mrozinski, Directeur régional du développement de l'ICDL a déclaré a déclaré que « L'ICDL permet de mesurer le niveau des compétences ». Pour ce qui est de la formation du capital humain, le conférencier a fait savoir que « la technologie est là et restera mais il s'agit de trouver les compétences ». Sur ce denier point, Ahmed Guessoum, Président-Directeur général de la fondation ICDL en Algérie, a déclaré que notre pays «souffre d'un retard immense dans la maîtrise de l'outil informatique ». Qualifiant la formation de « vrai challenge», le P-dg a, en outre, mis l'accent sur l'importance majeure d'une alphabétisation numérique. « Vers un e-citoyen » a-t-il annoncé à ce propos. Citant quelques avantages de l'ICDL pour les employés, à l'image des employés au National health service NHS-UK, (équivalant du ministère de la Santé algérien), certifiés de l'ICDL qui économisent 22 jours de travail par an, ainsi que des employés en Italie qui passent 2 heures et 51 minutes chaque semaine à résoudre des problèmes d'utilisation informatique ; le P-DG a, dans ce sens, indiqué que les pertes en productivité pour l'économie nationale, qui sont, a-t-il précisé, les résultats de l'ignorance en TIC, sont estimées à 15 milliards d'euros par an. Pour cela, il a noté q'une quinzaine d'instituts ont été habilités comme centres de formation et de tests ICDL dans plusieurs wilayas du pays. Concernant la convention avec le MPTIC, Guessoum a rappelé la certification du personnel de ce dernier ainsi que la certification de 120 journalistes. Aussi, une convention avec le groupe Algérie Télécom, sponsor de l'évènement, «concerne la certification de 700 employés » a-t-il évoqué. Pour le ministère de l'Education nationale, Guessoum a déclaré qu'« un projet est en cours de maturation ». A. B. La certification des compétences informatiques, selon les standards internationaux, demeure un choix stratégique vers la société d'information en Algérie. En effet, un séminaire organisé, lundi dernier à Alger, par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication MPTIC, sous le thème « La Formation ICDL (International Computer Driving Licence) : enjeux et perspectives en Algérie », a connu la participation de plusieurs experts en la matière. Des banquiers, des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Formation et l'Enseignement professionnels, de l'Education nationale, de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, et d'autres ont participé aux débats lors de ce séminaire portant sur la mise à niveau des usagers algériens de l'informatique de base, par rapport aux standards internationaux. Des normes, faut-il le souligner, normalisées par des organismes reconnus dans le monde, notamment le Fondation ECDL (European Computer Driving Licence), dont le certificat est reconnu par la haute institution des Nations unies, l'Unesco, et introduites dans beaucoup de pays à l'image de l'Europe, l'Afrique du Sud et l'Egypte. Dans une allocution lue en son nom, à l'ouverture du séminaire, par son chef de cabinet, Mohamed Damou, Moussa Benhamadi, ministre de la PTIC, a indiqué qu'« il est impératif d'amorcer davantage des actions allant dans le sens de la mise à niveau et de la formation du potentiel humain par rapport à des standards internationaux devenus incontournables ». Le ministre a également expliqué que « l'ICDL est une norme internationale en matière de compétence informatique, en ce sens qu'elle offre une certification de haut niveau conçue et approuvée par des experts académiques et industriels et soutenue par les gouvernements, les sociétés d'informatiques, les organisations internationales et les entreprises de par le monde », avant d'ajouter que « les programmes ICDL ont été spécialement développés en vue de promouvoir l'inclusion numérique sur le plan mondial, ce qui rend nécessaire la mise en œuvre en Algérie de mesures progressives, à travers tous le pays, afin d'améliorer les compétences en TIC ». De son côté, Piotr Mrozinski, Directeur régional du développement de l'ICDL a déclaré a déclaré que « L'ICDL permet de mesurer le niveau des compétences ». Pour ce qui est de la formation du capital humain, le conférencier a fait savoir que « la technologie est là et restera mais il s'agit de trouver les compétences ». Sur ce denier point, Ahmed Guessoum, Président-Directeur général de la fondation ICDL en Algérie, a déclaré que notre pays «souffre d'un retard immense dans la maîtrise de l'outil informatique ». Qualifiant la formation de « vrai challenge», le P-dg a, en outre, mis l'accent sur l'importance majeure d'une alphabétisation numérique. « Vers un e-citoyen » a-t-il annoncé à ce propos. Citant quelques avantages de l'ICDL pour les employés, à l'image des employés au National health service NHS-UK, (équivalant du ministère de la Santé algérien), certifiés de l'ICDL qui économisent 22 jours de travail par an, ainsi que des employés en Italie qui passent 2 heures et 51 minutes chaque semaine à résoudre des problèmes d'utilisation informatique ; le P-DG a, dans ce sens, indiqué que les pertes en productivité pour l'économie nationale, qui sont, a-t-il précisé, les résultats de l'ignorance en TIC, sont estimées à 15 milliards d'euros par an. Pour cela, il a noté q'une quinzaine d'instituts ont été habilités comme centres de formation et de tests ICDL dans plusieurs wilayas du pays. Concernant la convention avec le MPTIC, Guessoum a rappelé la certification du personnel de ce dernier ainsi que la certification de 120 journalistes. Aussi, une convention avec le groupe Algérie Télécom, sponsor de l'évènement, «concerne la certification de 700 employés » a-t-il évoqué. Pour le ministère de l'Education nationale, Guessoum a déclaré qu'« un projet est en cours de maturation ». A. B.