Dans quelques semaines, le mercato algérien s'ouvrira, plusieurs équipes sont à la recherche de l'oiseau rare pour étoffer leur effectif, parmi elles l'Entente de Sétif dont le budget annuel avoisine cette saison les 80 milliards de centimes, lorsqu'on sait qu'un joueur comme Hocine Metref perçoit près de 280 millions de centimes mensuellement et que Lemouchia en touche autant, il ne faut donc pas s'étonner du budget colossal que consomme ce club devenu budgétivore ces dernières années. L'ESS est pratiquement le seul club qui peut aujourd'hui se permettre un recrutement judicieux et cher. Engagé sur plusieurs fronts, Coupe d'Algérie, Championnat national, Champions League africaine, Coupe de l'Unaf, le club sétifien est obligé d'enrichir son effectif pour faire face à cet ambitieux challenge, toutefois, le nouveau règlement de la FAF régissant le mouvement des joueurs étrangers est très rigide là-dessus, il ne laisse aucune place à la complaisance : dorénavant, les joueurs recrutés, notamment ceux venant d'Afrique doivent obligatoirement avoir le titre d'international. Quand on sait qu'un international camerounais, nigérian ou ivoirien évolue généralement en Europe, il est difficile pour nos clubs d'arracher un international de cette trempe, sauf si on casse la baraque. Serrar compte justement sur ses fonds pour faire venir deux grosses pointures : “Il est vrai comme vous dites que c'est très difficile de s'offrir un international camerounais ou ivoirien, mais tenez-vous bien, certains internationaux sont parfois bradés en Europe, moi, j'ai ma stratégie, je peux aller au delà jusqu'à 500 000 dollars US pour m'offrir une grosse pointure, et croyez-moi, je suis sur une piste très sérieuse qui vaut ce prix-là, j'attends juste l'ouverture du mercato pour officialiser le transfert, je vais avoir un joueur au niveau de l'axe central et un grand avant-centre de 22 ans camerounais qui a été international en équipe olympique camerounaise, je ne vous dévoilerai pas les noms pour des raisons très évidentes. La présence de joueurs africains chez nous est indispensable, il faut seulement choisir le bon”, nous dira le président Serrar qui étudie en parallèle d'autres propositions qui lui sont parvenues de la part de certains managers. Même les Franco-Algériens sont proposés : “J'ai déjà eu chez moi plus de six joueurs franco-algériens que Belhout a recrutés, finalement aucun d'eux n'a réussi à s'imposer chez nous, c'est la raison pour laquelle je ne suis pas du tout intéressé par cette frange de joueurs. Moi, je vise carrément la filière africaine, tous les joueurs africains qui sont passés chez nous ont réussi comme Keita, en passant par Serey Die, Adiko et enfin Ambane, surtout que mon club est engagé en Champions League africaine, il me faut des joueurs de ce continent pour faire face au climat et à l'environnement de ces pays lors de des matchs qu'on disputera sur place, un Franco-Algérien ne peut faire faire face à une température de 42°, par contre un Africain s'y adapte facilement, voyez-vous pourquoi je privilège cette piste ? Aujourd'hui, mon club a atteint un niveau tel qu'il lui faut des joueurs de gros calibre, on est donc sur cette piste, dans les tous prochains jours vous découvrirez ma surprise”, conclut le boss ententiste qui va se séparer durant le mercato de trois joueurs pour pouvoir en recruter autant, il s'agit donc de Riad Benchadi, Hamid Berguigua et du Camerounais Françis Ambane.