La trêve forcée d'un mois, qui suspend toute compétition nationale jusqu'au 10 février, a été modérément appréciée par le staff technique du Mouloudia d'Oran. Bien que freinant les Rouge et Blanc dans leur élan et pouvant provoquer cette cassure hivernale que toute la famille mouloudéenne appréhende, cette trêve prématurée semble toutefois arranger quelque peu les affaires de l'entraîneur en chef, Si Tahar Cherif El-Ouazzani. “Cela nous permettra de faire une petite halte, de souffler un peu, de récupérer nos blessés et de reprendre ensuite le travail pour être prêts pour la reprise. Nous tenterons de meubler cette trentaine de jours par quelques répliques amicales, question de maintenir la compétitivité de nos joueurs”, estimait le responsable technique du club d'El-Hamri. Même son de cloche du côté de la direction du club. “C'est une décision mûrement et sagement réfléchie. C'est pour l'intérêt de tout le monde que cela a été décidé et, ma foi, nous ne pouvons que respecter et approuver cette démarche de la tutelle. Ce repos forcé nous permettra au moins de reprendre nos forces”, soulignait, lucidement, le secrétaire général Hafid Belabbès.