C'est hier qu'ont été inaugurées les “journées portes ouvertes sur l'université” prévues du 23 au 26 septembre au Palais de la culture de Kouba, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, accompagné des ministres de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, des Postes et Télécommunications et du ministre délégué à la recherche scientifique. Cette manifestation est destinée à l'information des nouveaux bacheliers, session de septembre 2003, des wilayas du Centre touchées par le séisme, à savoir Alger, Boumerdès et Tizi Ouzou, et dont la proclamation des résultats n'est plus qu'une affaire d'heures. En effet, selon des projections faites par le ministère de l'Enseignement supérieur, ils seraient 140 000 nouveaux bacheliers, dont 115 000 déjà connus depuis juillet dernier, à prétendre à une inscription à l'université. En défalquant les 70 000 diplômés sortis en juin et septembre, ce sont 30 000 nouvelles places pédagogiques, dont 20 000 sont d'ores et déjà réceptionnées, qui sont prévues pour “éponger” les 730 000 étudiants attendus à la prochaine rentrée universitaire. Du point de vue des infrastructures, ce sont 56 établissements universitaires, répartis en 26 universités, 14 instituts et 16 écoles nationales qui sont concernés à travers 28 villes, alors que 26 000 lits seront très prochainement mis à contribution pour tenter de résoudre le problème d'hébergement. D'un point de vue strictement pédagogique, il est prévu 3 000 nouveaux postes budgétaires qui viendront s'ajouter aux 21 000 déjà existant pour un effectif global de 600 000 étudiants. Et alors que la norme internationale est de 1 enseignant pour 22 étudiants, nous plafonnons à 1 pour 29 dans des spécialités telles que les sciences sociales et humaines. Au chapitre de la réforme universitaire, chapeautée par la commission installée depuis juillet 2002, il est attendu de passer, dès la rentrée 2004-2005, au système de licence en trois ans, suivie d'un master en cinq ans, puis d'un doctorat en huit ans. Cette nouveauté est très bien accueillie par les participants aux journées portes ouvertes. D. L.