Le département des arts dramatiques de l'université d'Oran organise, les 8, 9 et 10 mars 2011, dans l'enceinte de l'université, un colloque de trois jours sur la formation et l'enseignement du théâtre dans le monde arabe. Ce colloque, qui connaîtra la participation de plusieurs universitaires et chercheurs de plusieurs pays arabes (Maroc, Tunisie, Egypte, Aman, Jordanie, Liban, Koweït, Syrie, Soudan, Qatar), s'intéressera à deux axes de réflexion : la philosophie de la formation théâtrale dans le monde arabe, et l'état de la formation théâtrale dans cette partie du monde. Dans l'argumentaire de ce colloque, on lit qu'“il semble que la formation et l'enseignement dans le domaine du théâtre soient très vastes”. Mis à part l'expérience édifiante de Maroune El Nakkach, le nombre de chercheurs et autres académiciens qui se sont penchés sur la question de la formation et de l'enseignement du théâtre n'est pas très important. De plus, il n'existe aucune véritable réflexion sur l'apprentissage et l'enseignement du théâtre dans le monde arabe. Ce colloque, qui s'articulera autour de conférences et d'ateliers, permettra de dresser un tableau sur la situation actuelle de la didactique et des méthodes d'enseignement dans le monde arabe. Car “malgré toutes les étapes de développement sur le plan critique et créatif, il semble que personne ne se soit intéressé à la didactique du théâtre arabe et ses processus de formation, aux formules de transmission, des connaissances et compétences théâtre, aux méthodes de protection de la mémoire théâtrale et de l'esthétique dans le théâtre arabe”, lit-on également dans l'argumentaire. Cette rencontre entre spécialistes permettra de savoir où en sont les universitaires arabes de leurs théories sur le théâtre. Par ailleurs, deux hommages seront rendus, en marge de ce colloque, à des sommités du théâtre algérien : Abdelkader Alloula et Mohamed Adar. Un programme de représentations théâtrales est également prévu en marge des journées scientifiques.