De la saleté et des poubelles Les citoyens de la ville de Boghni ont été fort surpris de découvrir, accrochées un peu partout à travers les rues de la ville, des poubelles aux couleurs vertes écologiques. Des écriteaux y sont portés recommandant de garder la ville propre et jolie. Cette mesure est toutefois différemment appréciée. Certaines personnes interrogées trouvent que cette initiative est incongrue vu l'état de saleté qui caractérise la majorité des quartiers. En effet, des immondices s'amoncellent partout, des dépôts d'ordures ménagères foisonnent. Cela sonne faux, ajoutent d'autres, illustrant cette situation par le recours au proverbe bien connu “wach khassek…”. Interpellé à ce sujet, le vice-président de l'APC reconnaît le bien-fondé de ces critiques et s'engage à y remédier en lançant prochainement une campagne d'hygiène “Ville propre”. Cependant, ajoute-t-il, l'hygiène et la propreté relèvent du civisme de chacun et de la responsabilité de tout le monde. L'APC et les citoyens sont engagés dans cette protection du cadre de vie. Des robinets publics en guise de fontaines En prévision des fortes chaleurs de l'été, l'APC de Boghni a eu recours à la pose de robinets en guise de fontaines publiques dans certains quartiers de la ville, en face de la “Cité brûlée” et de l'Opgi, près de l'APC et, enfin, près de la poste. Cette eau plus prisée que celle du robinet, mais n'égalant pas celle de Tala Uguellid de Mechtras, est acheminée à partir de la source Tawint, située en amont. KACI B. Des bars clandestins fermés Parce qu'ils n'ont pas obtempéré aux mises en demeure, les gérants des cinq bars clandestins du chef-lieu de daïra de Ouacifs ont reçu, en fin de semaine, des visiteurs particuliers. De nombreux éléments de la BMPJ, agissant sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Ouacifs, ont procédé à la fermeture musclée de ces établissements avec saisie de la marchandise et présentation de leurs propriétaires devant le parquet. Cette action vient après le forcing des citoyens de la daïra, principalement ceux habitant le chef-lieu, organisés en comités de cité et de quartier, auprès des autorités compétentes en vue de la fermeture de ces îlots de la délinquance où le commerce des stupéfiants, voire même de la chair utilisée comme appât pour attirer une grande clientèle, bat son plein. Un forcing qui a eu le retour d'écoute du wali vivement interpellé à ce sujet lors de son récent périple dans la région et qui a promis de sévir au moment opportun. Assirem K.