La commune de Saharidj, daïra de M'chedallah (60 km environ au nord-est de la ville de Bouira), est considérée parmi les localités les plus pauvres de la wilaya. Elle ne dispose d'aucune ressource financière lui permettant de se développer. Le wali de Bouira, Ali Bouguera, s'y est rendu jeudi pour faire un constat des lieux et prendre les décisions appropriées. La première halte a été effectuée à la mosquée du chef-lieu de la commune. Ainsi, le wali a lancé les travaux de réhabilitation et d'extension de la mosquée. Les citoyens ont saisi cette opportunité pour exposer au wali leurs doléances concernant le chômage, l'habitat rural, le gaz de ville et le manque d'infrastructures pour les jeunes, avant de réclamer l'ouverture de routes reliant les villages de la commune et de dénoncer la partialité de l'Assemblée populaire communale dans l'octroi de contrat d'emploi. Par ailleurs, une rencontre a été organisée en présence de tous les citoyens de la commune à Akham Nel arch où le premier magistrat de la wilaya a rappelé les dernières mesures prises par le Conseil des ministres permettant le désenclavement de la commune. Joignant la parole à l'acte, il lance plusieurs projets avec un délai de réalisation de deux mois.