Comme annoncé dans notre précédente édition, le Comité olympique algérien a organisé une journée d'étude en partenariat avec le centre de droit et économie du sport à Limoges, en France. Le thème de cette journée d'étude était très intéressent, surtout lors de l'intervention de Ketfi Zoubir, major de promotion du CDES. Ce dernier a expliqué aux présents le processus du passage de la France de l'amateurisme au professionnalisme, et les différentes étapes qui ont précédé cela, de l'association, au club et enfin à une société (SPA). Il a conseillé aux instances de notre football, ainsi que de toutes les disciplines, de suivre l'exemple de la France, puisqu'ils ont une avance considérable dans ce domaine sur nous. “Le professionnalisme, ce n'est pas seulement de dire du jour au lendemain qu'on est professionnel, ou chercher uniquement des entreprises pour financer le club. Cependant, on est loin en Algérie du professionnalisme, déjà les stades ne sont pas conformes. En France, il y a plusieurs sortes d'aides financières pour les clubs”, dit-il. Et d'ajouter : “Prenons l'exemple de Marseille. C'est la marque Adidas qui sponsorise le club, sans oublier les aides de particuliers, le marketing de la vente des maillots, les droits TV, la billetterie.” M. Kefti Zoubir a donné une idée précise sur le cursus du professionnalisme, il a parlé des autres pays avancés dans le professionnalisme comme l'Angleterre et l'Allemagne, surtout les Anglais où leurs clubs sont propriétaires du stade où ils évoluent. Et quand on sait que les stades sont toujours pleins là-bas...