Le juge d'instruction chargé du complément d'enquête par le tribunal de première instance d'Aïn Sbaa (Casablanca), dans l'affaire des sept militants sahraouis des droits de l'homme, a ordonné jeudi la mise en liberté provisoire d'Ali Salem Tamek, Ibrahim Dahane et Ahmed Naciri, a-t-on appris auprès de l'un de leurs avocats, Mustapha Rachidi. Les quatre autres militants sahraouis, en l'occurrence Mme Dégja Lachgar, MM. Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi, bénéficiaient de la liberté provisoire, tandis que les trois autres étaient en détention à la prison d'Oukacha (Casablanca). Ils sont accusés d'“atteinte à la sécurité de l'Etat” pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. La décision a été prise après la demande présentée la semaine dernière par trois membres du collectif d'avocats auprès du juge, ajoute-t-on de même source, précisant qu'“il ne s'agit pas d'une amnistie”. Le tribunal de première instance d'Aïn Sebaâ (Casablanca) avait ordonné, le 11 février dernier, un complément d'enquête avant de rendre son verdict, rappelle-t-on.