Le verdict dans l'affaire des sept militants sahraouis des droits de l'Homme sera rendu le 28 janvier prochain a annoncé le tribunal de première instance d'Aïn Sebaa (près de Casablanca). Le verdict dans l'affaire des sept militants sahraouis des droits de l'Homme sera rendu le 28 janvier prochain a annoncé le tribunal de première instance d'Aïn Sebaa (près de Casablanca). Cette décision a été annoncée par le président du tribunal après l'audience des accusés et les plaidoiries de la partie civile et de la défense qui, a-t-on indiqué, ont duré plus de dix heures en présence de peu d'observateurs étrangers (Etats-Unis, Suède, Italie notamment). Les militants sahraouis : Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri, présents aux audiences du procès ainsi que Mme Degja Lachgar, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi en liberté provisoire, sont accusés d'«atteinte à la sécurité de l'Etat» pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Dans leurs réponses aux questions du président, les trois militants ont réaffirmé leur appartenance au Front Polisario et à sa lutte pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Répondant, en premier, Brahim Dehan a souligné qu'il s'est effectivement rendu en Algérie, en juillet 2009, pour prendre part à une rencontre de soutien à la cause du peuple sahraoui et dans les camps de réfugiés sahraouis en septembre de la même année, au même titre que les autres militants. Sur ses deux visites, le président de l'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'Homme (ASVDH) a déclaré qu'il était fier d'avoir rencontré les dirigeants sahraouis et les responsables des organisations algériennes de soutien aux droits du peuple sahraoui à l'autodétermination ainsi que la presse algérienne qui lui a ouvert ses colonnes. Brahim Dahan a indiqué que sa visite, dans les camps de réfugiés, lui a permis de rencontrer sa famille, dont plusieurs sont des dirigeants du Front Polisario et de voir de près le fonctionnement des institutions sahraouies ainsi que l'organisation sociale dans les camps de réfugiés. Le tribunal avait refusé, le 22 décembre dernier, la demande de la défense de faire bénéficier Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri de la liberté provisoire. Ils se trouvent en détention à la prison d'Oukacha (Casablanca) après leur transfèrement de la prison de Salé (près de Rabat). Le 17 décembre dernier, ce même tribunal avait reporté, pour la troisième fois, le procès. Ce report avait suscité la réaction d'Human Rights Watch (HRW) qui a appelé les autorités marocaines à garantir un procès équitable ou libérer les trois militants toujours en détention préventive. Le dossier des sept militants a été transmis par le parquet militaire de Rabat au tribunal de première instance de Casablanca, lieu de juridiction où les sept militants ont été arrêtés par la Brigade nationale de la Police judiciaire marocaine (BNPJ) à leur retour d'une visite dans les dans les camps de réfugiés. Cette décision a été annoncée par le président du tribunal après l'audience des accusés et les plaidoiries de la partie civile et de la défense qui, a-t-on indiqué, ont duré plus de dix heures en présence de peu d'observateurs étrangers (Etats-Unis, Suède, Italie notamment). Les militants sahraouis : Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri, présents aux audiences du procès ainsi que Mme Degja Lachgar, Yahdih Tarouzi, Rachid Sghir et Saleh Labouihi en liberté provisoire, sont accusés d'«atteinte à la sécurité de l'Etat» pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Dans leurs réponses aux questions du président, les trois militants ont réaffirmé leur appartenance au Front Polisario et à sa lutte pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Répondant, en premier, Brahim Dehan a souligné qu'il s'est effectivement rendu en Algérie, en juillet 2009, pour prendre part à une rencontre de soutien à la cause du peuple sahraoui et dans les camps de réfugiés sahraouis en septembre de la même année, au même titre que les autres militants. Sur ses deux visites, le président de l'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'Homme (ASVDH) a déclaré qu'il était fier d'avoir rencontré les dirigeants sahraouis et les responsables des organisations algériennes de soutien aux droits du peuple sahraoui à l'autodétermination ainsi que la presse algérienne qui lui a ouvert ses colonnes. Brahim Dahan a indiqué que sa visite, dans les camps de réfugiés, lui a permis de rencontrer sa famille, dont plusieurs sont des dirigeants du Front Polisario et de voir de près le fonctionnement des institutions sahraouies ainsi que l'organisation sociale dans les camps de réfugiés. Le tribunal avait refusé, le 22 décembre dernier, la demande de la défense de faire bénéficier Ali Salem Tamek, Brahim Dahan et Ahmed Naciri de la liberté provisoire. Ils se trouvent en détention à la prison d'Oukacha (Casablanca) après leur transfèrement de la prison de Salé (près de Rabat). Le 17 décembre dernier, ce même tribunal avait reporté, pour la troisième fois, le procès. Ce report avait suscité la réaction d'Human Rights Watch (HRW) qui a appelé les autorités marocaines à garantir un procès équitable ou libérer les trois militants toujours en détention préventive. Le dossier des sept militants a été transmis par le parquet militaire de Rabat au tribunal de première instance de Casablanca, lieu de juridiction où les sept militants ont été arrêtés par la Brigade nationale de la Police judiciaire marocaine (BNPJ) à leur retour d'une visite dans les dans les camps de réfugiés.