Découragé par l'absence criante de moyens au sein du club du RC Kouba, le coach Rachid Bouarata pourrait bien prendre en main la barre technique du Chabab de Belouizdad, indique une source digne de fois. Il devrait, indique-t-on, prendre une décision finale cette semaine. En effet, ajoute la même source, l'entraîneur en question n'arrive plus à supporter les difficultés auxquelles est confronté ces derniers temps : absence de moyens, absence de certains joueurs, une administration hésitante… La situation des banlieusards de Kouba s'est, sensiblement, détériorée au point où Bouarata éprouve toutes les peines du monde pour rassembler les 18 joueurs pour les matches du championnat. Mais Bouarata a réussi l'exploit de battre les équipes huppées de la première division telles que le CRB et l'USMB. Par conséquence, le RCK occupe une bonne septième place au classement général du championnat. Cependant, Bouarata n'est guère prêt à supporter davantage cette situation et serait même sur le point de claquer la porte si les dirigeants n'agissent pas pour mettre le holà à ces problèmes. En apprenant les tracasseries de Bouarata avec le RCK, la direction du CR Belouizdad a sauté sur l'occasion pour prendre attache avec lui. Même si l'intéressé n'a pas encore donné sa réponse finale, il semblerait, toutefois, que Bouarata est tenté par une nouvelle expérience avec le Chabab. D'autant plus que l'entraîneur actuel des Rouge et Blanc est désigné à titre provisoire. Ainsi, la piste d'un technicien étranger serait écartée, dans la mesure où le CRB fait face à une crise financière latente. Et pour cause, les joueurs n'ont, à ce jour, pas perçu la deuxième tranche de la prime de signature de la saison écoulée. Bouferma officiellement qualifié au Chabab Par ailleurs, l'avant-centre Boualem Bouferma est officiellement qualifié au sein du CRB. En effet, la lettre de libération du joueur a été réceptionnée, avant-hier, par la FAF. Du coup, la LNF a délivré une licence au joueur, qui pourra participer lors du prochain match du championnat. K. Y.