Après les mouvements de protestation et sit-in tenus par les coordinations des adjoints d'éducation affiliées au Syndicat national des travailleurs de l'éducation, l'heure de la concertation, la formation et sensibilisation pour entreprendre de nouvelles actions de revendications dans de meilleurs conditions, semble venue. Dans ce sillage, une journée de formation a été organisée, en début de semaine, par le bureau de la coordination nationale des adjoints de l'éducation(SNTE) de la wilaya d'Oum El-Bouaghi au lycée Boukharouba à laquelle ont pris part les coordinateurs des sections des adjoints d'éducation des wilayas de Skikda, Guelma ,Tébessa, El Oued ,Souk Ahras , El Tarf et Oum El-Bouaghi. Le coordinateur national des travailleurs de l'éducation présent à cette rencontre, Fertaki Mourad a rappelé les conditions difficiles de la création de la coordination en janvier 2008, et a mis en exergue la marginalisation totale de la corporation par la tutelle, qui a de tout temps affiché une ignorance envers cet important élément pédagogique du système éducatif. “Notre préoccupation majeure se résume en deux points : la promotion de droit de l'adjoint d'éducation au grade de conseiller d'éducation (surveillant général), la révision de la classification de ce corps et la délimitation des missions de l'adjoint de l'éducation”, dira ce dernier. Mettant en exergue la nouvelle loi régissant ce corps ,le coordinateur national tout en reconnaissant qu'elle a mis fin à l'obligation de faire passer la feuille d'absence dans les classes qui a tant humilié l'adjoint d'éducation, et à la permanence assurée lors des vacances scolaires, il déplore la persistance de certaines obligations au demeurant apanage de l'enseignant à l'exemple de la mise en place des notes sur le bulletin.