Des centaines de citoyens issus de la localité de Annouche-Ali, à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu communal de Grarem Gouga, au nord de Mila, sont descendus, dimanche après-midi, sur la RN27 reliant les wilayas de Constantine et Jijel, via Mila, et l'ont bloquée à la circulation automobile au moyen de barricades faites de pierres et d'objets hétéroclites. Des centaines d'usagers sont en effet restés en rade des deux côtés du point où la voie carrossable a été coupée au trafic, ce qui a donné lieu à des bouchons de plusieurs kilomètres dans les deux sens. Les protestataires revendiquent l'accélération de la cadence des travaux d'aménagement urbain lancés depuis plusieurs mois au centre de leur localité. Des riverains affirment que les rues de l'agglomération se sont transformées en de véritables marécages lors des précipitations du début de cette semaine. À signaler que jusqu'au moment de la rédaction de ce papier, vers 16h, la RN7, axe routier particulièrement névralgique, était toujours obstruée. Par ailleurs, plusieurs dizaines de citoyens issus de la commune de Hamala, à l'extrême nord de Mila, ont bloqué, quant à eux, le siège de l'APC, durant toute la journée de ce dimanche. Aux dernières nouvelles, ils ont dressé une tente aux portes de l'hôtel de ville pour pouvoir poursuivre leur mouvement de protestation de nuit également. Au chapitre des revendications, les citoyens mécontents réclament la re-fermeture de la source thermale de Beni Haroun, que gère actuellement un investisseur titulaire d'un contrat de concession du ministère du Tourisme.