L'activité artistique de la septième édition du Festival international des danses populaires continue d'animer les places publiques de la ville de Sidi Bel-Abbès. En effet, les deux avant-dernières soirées de cette manifestation culturelle qui a eu lieu simultanément au niveau de la place 1er-Novembre 1954 du centre-ville et au sein de la salle de la maison de la culture Kateb-Yacine du quartier Sidi-Djillali ont été marquées par un mélange de danses et musiques marocaines, mexicaines, indoues, jordaniennes et nigériennes et qui ont permis au public nombreux de tomber sous le charme des différentes prestations des troupes qui se sont relayées sur les deux scènes. Ainsi, à l'ex-place Carnot, le spectacle a été d'emblée imprégnée par des danses venues du pays des Aztèques et plus précisément du Mexique. Pour sa première participation au festival de Sidi Bel-Abbès, la troupe Tierra Mestizq de Mexico a donnée une démonstration de plusieurs danses mexicaines envoûtantes et pleine d'ambiance. Avec de jolis costumes traditionnels. Au menu du spectacle, figuraient deux danses, la première de quatre actes, intitulés Apassionado, la Suegra, Chaberanes et Conejo, et représentant les différentes danses de la ville de Baja California. La seconde danse comporte six actes titrés : Limoncito, Voy con mi novia, El son del bvey, Galito, Maganva, et Jorabe Nayarita et représentant les danses de la ville de Nayarit. Vêtus de jolis costumes traditionnels et aux rythmes de leurs instruments (la vihuela, le violin, la guitarron, le Re.5 et la guitarra), les mexicains ont répandu, tout au long de leur show, des sonorités à travers le ciel de Sidi-Bel-Abbès. La prestation de cet ensemble de seize danseurs, dont neuf danseuses qui appartiennent à la chaude culture des Olmèques, Zapotèques, Mayas, Toltèques ou Aztèques n'a pas empêché le public de réagir avec les artistes mexicains et danser aux rythmes de leurs compositions variées. Vers vingt-trois heures, les membres de la troupe marocaine des arts populaires très attendus et appréciés pour leur style ont pris le relais pour égayer l'assistance avec un mélange de rythmes, de chants et de danses. Ainsi, l'ensemble du groupe en question a offert au public un bouquet riche en couleurs qui a mis du baume au cœur de l'assistance. Le programme de la prestation de la troupe marocaine, qui a mis le paquet et le feu à la scène, a interprété onze facettes de danses comportant plusieurs expressions chorégraphiques reflétant certaines traditions liées à la campagne des moissons-battages, les mariages et autres fêtes et symbolisant la richesse et la diversité culturelles du Maroc profond. Il s'agit entre autres, de la percussion Zagora, le tarab Al Andaloussi de la ville de Fès, les immortelles marocaines de Ourzazette, l'Amareg de Chelouh, Guenawa de Marrakech, Chaâbi de Casablanca, Reggada d'Oujda et Chaâbi de benettes Chaouia. À vrai dire, lors de ce spectacle, la communion a été parfaite entre les danseurs et le public qui a répondu par une salve d'applaudissements.