Grâce aux subventions accordées par le ministère de la Solidarité nationale, la wilaya, les APC et les bienfaiteurs, les services de la DAS ont l'opportunité d'assurer la distribution en plusieurs étapes de 21 755 couffins dont la valeur individuelle avoisine les 3 700 DA. La directrice de l'action sociale de la wilaya de Guelma a présenté ce jeudi, lors de la deuxième session ordinaire de l' APW, une communication relative au dispositif mis en place dans le cadre de la solidarité durant le mois sacré du Ramadhan. Un récent recensement effectué au niveau des 34 communes fait ressortir l'existence de 16 801 familles nécessiteuses. Grâce aux subventions accordées par le ministère de la Solidarité nationale, la wilaya, les APC et les bienfaiteurs, les services de la DAS ont l'opportunité d'assurer la distribution en plusieurs étapes de 21 755 couffins dont la valeur individuelle avoisine 3 700 dinars. Il faut souligner que la direction des affaires religieuses contribue par l'apport de quatre milliers de couffins et la Sonatrach par 500 couffins contenant des produits alimentaires. Cette année, il a été décidé que la distribution ne sera opérée que par les APC dans un souci d'efficacité et de transparence. Cette opération, qui a débuté le 28 juillet, se poursuivra et se déroulera dans la discrétion totale pour préserver la dignité des familles ciblées qui recevront dans leurs domiciles ces dons en nature. La responsable de la DAS annonce l'ouverture durant ce mois sacré de 12 restaurants gérés par des APC, des scouts et des bienfaiteurs au niveau des communes de Guelma, Oued Zénati, Bouchegouf, Aïn Regada, Oued Cheham et Tamlouka. D'autre part, le CRA parrainera six restaurants de la rahma à Guelma, Bouchegouf, Oued Zénati et Nechmeya. L'autorisation d'ouverture de ces restos du cœur sera délivrée par le wali, sachant que les volets hygiène et sécurité sont vitaux. De toute évidence, d'aucuns ont compris que la distribution de couffins durant le mois de Ramadhan est inédite car, dans un passé récent, l'esprit de solidarité et d'entraide entre proches et voisins prévalaient. Les familles démunies étaient prises en charge par des âmes charitables qui agissaient dans la discrétion totale en bons musulmans. Actuellement, cette opération est médiatisée et les bienfaiteurs mettaient en valeur leurs actions humanitaires à des fins personnelles. D'ailleurs, le wali a estimé que nos traditions séculaires avaient permis à des familles nécessiteuses de passer dignement le mois de jeun car le peuple algérien a toujours fait preuve de générosité, de sacrifices envers les pauvres. Ces valeurs ancestrales s'estompent au fil des ans et même des familles à l'abri du besoin n'éprouvent aucune gène à demander une aide matérielle aux autorités locales !