Le tournoi final de football pour le compte des éliminatoires des jeux olympiques de Londres 2012 (zone Afrique), prévu entre le 26 novembre et le 10 décembre, “aura lieu en Egypte”, a indiqué, jeudi, le directeur sportif de la fédération égyptienne de football, Iheb Salah, sur le site Yallakora. “Nous avons reçu mercredi une correspondance de la part de la fédération internationale de football (Fifa) par laquelle elle nous a choisis pour organiser le tournoi final des éliminatoires des jeux olympiques 2012”, a-t-il déclaré. “La Fifa a tranché en notre faveur après avoir examiné notre dossier de candidature qui était accompagné par des garanties sécuritaires et techniques quant au déroulement de l'avènement dans de très bonnes conditions”, a-t-il ajouté. L'entraîneur de la sélection algérienne de football des moins de 23 ans, Azzedine Aït Djoudi, garde les mêmes ambitions en prévision du tournoi final des phases éliminatoires africaines des jeux olympiques 2012, en dépit de la décision de la Fédération internationale de football (Fifa), mercredi dernier, d'attribuer l'organisation du tournoi à l'Egypte au détriment de l'Algérie et de l'Afrique du sud. “Jusque-là, on ne m'a pas encore signifié, au niveau de la Fédération algérienne de football, d'une manière officielle, le déroulement du tournoi final qualificatif pour les jeux olympiques, en Egypte. Mais cela ne changera rien à nos ambitions, à savoir décrocher l'un des billets de Londres mis en jeu”, a-t-il déclaré vendredi à l'APS. Le technicien algérien reconnaît, en revanche, “la difficulté de la tâche” qui attend son équipe durant ce tournoi. “Mon souci principal a trait à la disponibilité des joueurs qui évoluent à l'étranger. Comme le tournoi final coïncidera avec le déroulement des championnats étrangers, on aura des difficultés à avoir tous nos joueurs qui évoluent là-bas”, a-t-il précisé. Face à cet obstacle, Aït Djoudi envisage de faire l'impasse sur les joueurs en question, et miser particulièrement sur les éléments du cru. “Je ne peux pas parier sur les éléments qui jouent en Europe, à l'image de Chellali et Boudebouda, car on risque de buter sur le refus de leurs clubs respectifs de les libérer. On doit ainsi faire confiance aux joueurs du cru”, a-t-il expliqué. S'agissant du cas du joueur d'Al-Ahly d'Egypte, Amir Sayoud, qui est en disgrâce avec son équipe, et qui risque d'être affecté par un manque de compétition le jour “j”, Aït Djoudi a affirmé être “en contact permanent avec le joueur, dans l'espoir de lui trouver une solution”, ajoutant que “Sayoud devrait être prêté incessamment à un autre club”.