Les Guelmis sont pénalisés par des pannes répétitives d' énergie électrique et des chutes de tension qui provoquent l'arrêt de la station de traitement des eaux de Hammam Debagh et des stations de pompage. Le Ramadhan 2O11 qui a débuté le 1er août a été marqué par une canicule sans précédent puisque le mercure grimpe allègrement aux alentours de 45° C à l'ombre et les familles ne vont plus à la plage pour des raisons évidentes. Guelma est une véritable fournaise accentuée par un taux élevé d'humidité de l'air engendré par la proximité du grand barrage de Bouhamdane. Les Guelmis sont pénalisés par des pannes répétitives d' énergie électrique et des chutes de tension qui provoquent l' arrêt de la station de traitement des eaux de Hammam Debagh et des stations de pompage. Les châteaux d'eau étant vides, la distribution de ce précieux liquide est suspendue par l' ADE qui dépêche ses équipes techniques, en collaboration avec celles de Sonelgaz, sur les lieux pour entreprendre les réparations nécessaires. Cette situation déstabilise le programme de distribution d' eau potable et les quartiers sont à sec durant deux à trois jours. Ce phénomène se reproduit maintes fois au grand dam de la population qui est contrainte d'aller puiser cette eau dans les fontaines publiques des localités environnantes. D'autre part, une importante “casse” s'est produite cette semaine au niveau de la conduite principale à Hammam Debagh, ce qui a provoqué l' arrêt total des pompages. Les services de l' hydraulique et de l' ADE ont travaillé d' arrache pied sous un soleil torride durant plus de soixante heures pour procéder à la réparation de ce tronçon. Le directeur de l' ADE supervisait personnellement les travaux malgré les aléas du jeûne et de la chaleur suffocante . L' eau coule de nouveau dans les robinets à la grande joie des ménagères qui s' empressent de faire des lessives, de la vaisselle, doucher les membres de la famille et remplir les jerrycans et ustensiles divers en prévision d' une autre panne.