Femme de moudjahid, ex-condamné à mort de la Révolution algérienne, j'ai été victime d'un abus de pouvoir par le chef de daïra (actuel) de Ahmer El-Aïn, wilaya de Tipasa. En 1991, dans le cadre de l'investissement, j'ai bénéficié d'une assiette foncière de 7 533 m2 à Gacem Ali, Ahmer El-Aïn, avec une décision d'attribution de la wilaya de Tipasa et un contrat de location pour une durée de 9 années avec tacite renouvellement des services des Domaines de la wilaya de Tipasa. En 2005, les services de la daïra de Ahmer El-Aïn ont fait une erreur de site et ont construit sur ma terre des logements ruraux. La wilaya leur a attribué une terre dénommée Izza Ikhlef, mais ils ont construit sur ma terre dénommée Gacem Ali. Pour couvrir son erreur de site, le chef de daïra de Ahmer El-Aïn a fait de fausses déclarations à mon sujet à la wilaya, disant que le site n'a pas été exploité. Or, contrairement à ses dires, c'est l'Enapat-Alger, de 1991 à 2000, qui a installé tous son matériel (groupes, etc.) sur les entrepôts frigorifiques que j'ai construit sur mon site. Dans le cadre de la Foire internationale d'Alger et de l'encouragement de l'Etat aux investisseurs étrangers, j'ai signé un contrat d'association avec des partenaires espagnols depuis 2006. Ayant exposé ce problème à la daïra de Ahmer El-Aïn, j'ai été mortellement surprise par leur réponse qui est : “Nous sommes l'Etat et nous écrasons tout sur notre passage.” Monsieur le Président, en tant que femme d'un ex-condamné à mort, c'est le seul bien qui m'a été attribué pour subvenir aux besoins de ma famille. Monsieur le Président, je compte sur votre ultime intervention pour récupérer mon bien et reprendre mon travail avec les Espagnols, qui ne sont au courant de rien. Veuillez croire, Monsieur le Président, en ma très haute considération et accepter mes vifs remerciements. Mme Azouaou A. Cité les Palmiers, n° 17, Blida