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Abdelkader Berdja : “C'est un colloque académique”
“Monde arabe en ébullition : révoltes ou révolutions” mercredi prochain à Alger
Publié dans Liberté le 26 - 09 - 2011

Inspiré par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et organisé dans le cadre du Salon international du livre d'Alger, ce colloque a été confié à un conseil scientifique.
Qu'elles suscitent de l'admiration ou des appréhensions, les “révolutions” arabes ne laissent personne indifférent. Encore moins les milieux bien-pensants, pris de court et qui n'ont pas vu venir cette formidable vague de liberté qui a soufflé sur une aire qu'on a, à tort ou à raison, voué à l'obscurantisme et au conservatisme. C'est parce que la phase est historique et les enjeux y afférents immenses que l'élite arabe tente de démêler l'écheveau de ce qui déterminera l'avenir de la sphère arabe pour les prochaines années.
Pour mieux comprendre la nature de ce bouillonnement de la “rue” arabe et les enjeux qu'il charrie, un colloque scientifique sur le thème “Le monde arabe en ébullition, révoltes ou révolutions ?” se tiendra à Alger le mercredi 28 septembre. Inspiré par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et organisé dans le cadre du Salon international du livre d'Alger (Sila), ce colloque a été confié à un conseil scientifique composé d'universitaires et experts à la notoriété établie, à l'image, entre autres, de Rachid Tlemçani, enseignant en sciences politiques, Zoubir Arous, professeur de sociologie, Ali Derdouri, expert en cybernétique, ou encore Mohamed Hennad, professeur de sciences politiques. Sa présidence a été confiée à l'ancien ministre des Affaires étrangères et néanmoins diplomate chevronné, Lakhdar Brahimi. Ce colloque, qui interviendra quelques jours après celui organisé par notre confrère El Watan, ne manque pas, d'ores et déjà, de susciter quelques interrogations, notamment pour le fait que l'idée de réalisation du projet émane des autorités publiques. À ce titre, les organisateurs se veulent formels et rassurants : “Cette idée du colloque, je vous le dis clairement et je le répète : c'est Mme Khalida Toumi. C'est elle qui a envisagé la réalisation de ce projet dans un esprit académique. Je le souligne fortement, ce colloque n'a aucune connotation politique. Il est académique et universitaire. Vous n'avez qu'à voir, d'ailleurs, les thèmes choisis et le programme”, a affirmé hier
M. Abdelkader Berdja, responsable du colloque et attaché de presse lors d'une conférence de presse organisée à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma, à Alger. Relancé à plusieurs reprises sur la question, M. Berdja insiste : “Le colloque est placé dans un cadre scientifique. D'ailleurs, on n'a pas ramené d'hommes politiques.” “C'est un colloque non politique. Il est académique, en ce sens qu'il n'est pas instrumentalisé par un parti ou un groupe social, mais l'enjeu est politique”, renchérit Rachid Tlemçani.
“Le monde arabe est parvenu à un moment historique important. Ce qui se passe dans le monde arabe interpelle tout le monde. Il faut comprendre les enjeux car ils vont déterminer l'avenir du monde arabe”, dit-il.
Les communications, qui traiteront entre autres de la lecture analytique et des perspectives des révolutions arabes, des armées arabes et les transitions démocratiques, du contexte stratégique et les incidences politiques en cours, ainsi que des communications sur la Syrie, la Libye et le Maroc, ne spécifient pas expressément le cas de l'Algérie.
À cette question, M. Berdja répond : “À ce que je sache, il n'y a pas encore de révolution en Algérie. Ce colloque, c'est pour s'interroger sur la nature de ces évènements, sur ce qui s'est passé. Mais l'Algérie n'est pas exclue.”
“Chaque pays est particulier. Il faut attendre au moins une année pour faire un bilan synthétique et analytique”, précise, pour sa part, Rachid Tlemçani. Autre singularité sur laquelle M. Berdja a été interrogé : l'essentiel des experts conviés sont des Anglo-Saxons, à l'inverse du colloque d'El-Watan qui a vu défiler une élite essentiellement francophone. “Les Anglo-Saxons ont du recul sur les évènements, ils sont pragmatiques. Et puis il y a la dominance des idées. On veut bénéficier de cette expertise”, soutient Berdja. Prévu du 28 septembre au 2 octobre prochain, le colloque se fixe comme objectif “d'offrir à la communauté universitaire algérienne de se mettre à un niveau de connaissance du prodigieux mouvement de transformations économique, social et politique, voire diplomatique qui secoue le monde arabe”, “de faire la sommation des réflexions académiques sur la question (…)”, et de “s'interroger sur le plan théorique et pratique, si les mouvements de transformation en cours dans le monde arabe constituent vraiment des processus révolutionnaires de rupture irréversible avec la situation antérieure ?”


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