Sous le slogan «Le livre délivre », l'inauguration de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila 2011), a été donnée, hier, au complexe olympique Mohamed-Boudiaf, par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, avec son homologue libanais, Kabi Léon, dont le pays est l'invité d'honneur pour cette édition, en présence de deux ministres algériens, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Boubekeurr Benbouzid, ministre de l'Education nationale. Visitant plusieurs stands d'édition, Khalida Toumi a souligné l'importance de ce salon d'autant plus que son objectif premier est la promotion du livre. Elle a, également, présenté à son homologue la qualité et le contenu de l'édition du livre en Algérie. Dans deux maisons d'éditions de livre, une algérienne et l'autre égyptienne, elle a, notamment, précisé que cette année, les œuvres choisies sont pour la plupart universitaires : «Nous avons eu, à maintes reprises, plusieurs requêtes de la part des étudiants pour la présence des livres scientifiques, littéraires et techniques. C'est une demande de tout le peuple algérien, car il ne faudrait pas oublier que les étudiants sont une tranche importante du peuple. C'est son avenir», souligne la ministre. Ce salon, qui se tiendra jusqu'au 1er octobre, et dont la participation des éditeurs s'élève à près de 500, entre nationaux et internationaux, avec la participation de pas moins de 30 pays étrangers, a vu une journée mouvementée avec des visiteurs à l'entrée, pressés de retrouver ce salon et ses nouveautés, alors que l'ouverture pour le grand public est prévue pour aujourd'hui. Une conférence de presse a été animée par les deux ministres de la Culture pour annoncer les nouvelles de cette nouvelle édition du SILA. Pour le ministre de la Culture libanais, M. Kabi Léon, ce salon est une occasion pour les deux pays de «préserver leur rêve», car «à travers la communion culturelle et intellectuelle permanente entre le Liban et l'Algérie, entre l'Orient et l'Occident arabes, que sépare la mer des grands rêves. Cette Méditerranée qui a réuni autour de son bassin différentes et nombreuses civilisations a eu pour conséquence la création de cultures diverses qui ont ancré l'idée de la non-négation de l'autre, à l'exclusion de ceux qui convoitent nos droits et notre terre et qui voudraient nous en exclure». Il a, par ailleurs, souligné que «l'Occident repose sur l'idée de la grandeur et de l'éternité. Le monde arabe, lui, spécifiquement, repose sur l'idée de l'amour propre. En lui, se sédimentent les facteurs des us et coutumes, de la magie et de l'étrange, du romantisme et de la diversité culturelle et confessionnelle. Cela signifie que notre regard, nous autres Orientaux, est unique dans notre façon de mesurer notre raison avec nos cœurs pour que nos actes et nos faits soient le produit de notre volonté et non le fait d'autrui et de leur volonté». Khalida Toumi a, également, instruit qu'une collaboration entre les deux pays est en vue pour la coédition de livre : «Nous sommes en pourparlers. Cette après-midi, nous nous réunirons pour éclairer ce point et pour qu'il ait une coédition de livre enrichssante entre l'Algérie et le Liban.» Elle a, également, précisé que son ministère travaille d'arrache-pied pour la promotion de livre : «Je profite de cette occasion pour vous informer que cela fait quatre ans que le ministère de la Culture essaie de convaincre les collègues du gouvernement de nous céder un local du projet des 100 locaux dans chaque commune du programme du président de la République. Ainsi, nous aurons au moins 1.541 librairies sur tout le territoire national. Le ministère s'engage à former des jeunes sortants de l'enseignement supérieur en chômage pour la gestion de ces librairies. Car, l'édition du livre ne suffit pas pour sa promotion ; il faudra le diffuser et le mettre à la disposition de chacun.». Enfin, il est à noter que ce SILA 2011 verra la tenu d'un colloque international sur la thématique «Le monde arabe en ébullition : révoltes ou révolutions ?». Abrité par la Bibliothèque nationale, ce colloque verra la participation de nombreux spécialistes, politologues, chercheurs et universitaires venus des quatre coins du monde, et cela du 28 septembre au 2 octobre. Sous le slogan «Le livre délivre », l'inauguration de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila 2011), a été donnée, hier, au complexe olympique Mohamed-Boudiaf, par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, avec son homologue libanais, Kabi Léon, dont le pays est l'invité d'honneur pour cette édition, en présence de deux ministres algériens, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Boubekeurr Benbouzid, ministre de l'Education nationale. Visitant plusieurs stands d'édition, Khalida Toumi a souligné l'importance de ce salon d'autant plus que son objectif premier est la promotion du livre. Elle a, également, présenté à son homologue la qualité et le contenu de l'édition du livre en Algérie. Dans deux maisons d'éditions de livre, une algérienne et l'autre égyptienne, elle a, notamment, précisé que cette année, les œuvres choisies sont pour la plupart universitaires : «Nous avons eu, à maintes reprises, plusieurs requêtes de la part des étudiants pour la présence des livres scientifiques, littéraires et techniques. C'est une demande de tout le peuple algérien, car il ne faudrait pas oublier que les étudiants sont une tranche importante du peuple. C'est son avenir», souligne la ministre. Ce salon, qui se tiendra jusqu'au 1er octobre, et dont la participation des éditeurs s'élève à près de 500, entre nationaux et internationaux, avec la participation de pas moins de 30 pays étrangers, a vu une journée mouvementée avec des visiteurs à l'entrée, pressés de retrouver ce salon et ses nouveautés, alors que l'ouverture pour le grand public est prévue pour aujourd'hui. Une conférence de presse a été animée par les deux ministres de la Culture pour annoncer les nouvelles de cette nouvelle édition du SILA. Pour le ministre de la Culture libanais, M. Kabi Léon, ce salon est une occasion pour les deux pays de «préserver leur rêve», car «à travers la communion culturelle et intellectuelle permanente entre le Liban et l'Algérie, entre l'Orient et l'Occident arabes, que sépare la mer des grands rêves. Cette Méditerranée qui a réuni autour de son bassin différentes et nombreuses civilisations a eu pour conséquence la création de cultures diverses qui ont ancré l'idée de la non-négation de l'autre, à l'exclusion de ceux qui convoitent nos droits et notre terre et qui voudraient nous en exclure». Il a, par ailleurs, souligné que «l'Occident repose sur l'idée de la grandeur et de l'éternité. Le monde arabe, lui, spécifiquement, repose sur l'idée de l'amour propre. En lui, se sédimentent les facteurs des us et coutumes, de la magie et de l'étrange, du romantisme et de la diversité culturelle et confessionnelle. Cela signifie que notre regard, nous autres Orientaux, est unique dans notre façon de mesurer notre raison avec nos cœurs pour que nos actes et nos faits soient le produit de notre volonté et non le fait d'autrui et de leur volonté». Khalida Toumi a, également, instruit qu'une collaboration entre les deux pays est en vue pour la coédition de livre : «Nous sommes en pourparlers. Cette après-midi, nous nous réunirons pour éclairer ce point et pour qu'il ait une coédition de livre enrichssante entre l'Algérie et le Liban.» Elle a, également, précisé que son ministère travaille d'arrache-pied pour la promotion de livre : «Je profite de cette occasion pour vous informer que cela fait quatre ans que le ministère de la Culture essaie de convaincre les collègues du gouvernement de nous céder un local du projet des 100 locaux dans chaque commune du programme du président de la République. Ainsi, nous aurons au moins 1.541 librairies sur tout le territoire national. Le ministère s'engage à former des jeunes sortants de l'enseignement supérieur en chômage pour la gestion de ces librairies. Car, l'édition du livre ne suffit pas pour sa promotion ; il faudra le diffuser et le mettre à la disposition de chacun.». Enfin, il est à noter que ce SILA 2011 verra la tenu d'un colloque international sur la thématique «Le monde arabe en ébullition : révoltes ou révolutions ?». Abrité par la Bibliothèque nationale, ce colloque verra la participation de nombreux spécialistes, politologues, chercheurs et universitaires venus des quatre coins du monde, et cela du 28 septembre au 2 octobre.