Le technicien palestinien, Saïd Mansour Hadj, est devenu le sixième entraîneur à quitter un club de la Ligue 1 algérienne, depuis l'intersaison, après avoir été démis de ses fonctions à la barre technique du MC Oran, à la suite de sa défaite, samedi soir, contre le CR Belouizdad, dans le cadre de la 4e journée du championnat de Ligue 1 (4-1). La valse des entraîneurs en Algérie a donc débuté plus tôt que prévu, et de manière remarquable. C'est le MC Oran qui détient déjà le record, en la matière, en ce sens que Mansour Hadj est le second entraîneur à perdre les rênes techniques du club, après que le Français, Alain Michel, ait dirigé une seule séance d'entraînement, lors de la reprise du travail, au mois d'août dernier. Même le champion en titre, l'ASO Chlef, n'a pas échappé à ce fléau, puisque sa direction fut contrainte, peu avant le coup d'envoi de la compétition officielle, de procéder au divorce d'avec son entraîneur, Meziane Ighil, qui a choisi, quelque jours après, de passer du côté de la JS Kabylie, succédant à Moussa Saïb, dont le parcours avec les Canaris en coupe de la Confédération africaine de football (CAF), lui a été préjudiciable. L'ES Sétif est resté fidèle à ses “traditions”, en se retrouvant avec un deuxième entraîneur au bout de deux mois, puisque le Suisse Alain Geiger, vient de succéder au Français, Christian Castellan, qui a dirigé l'Aigle Noir dans une seule rencontre officielle. L'entraîneur brésilien Dos Santos avait connu le même sort avec le CS Constantine, qui vient d'engager Rachid Bouarata comme entraîneur en chef, et dont la première sortie, s'est soldée samedi, par un nul à Batna (0-0). D'autres changements devraient intervenir dans les différents staffs techniques des clubs de l'élite, tant ils sont nombreux les entraîneurs sous pression au sein de leurs équipes respectives, après seulement quatre journées de compétition.