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Le député européen Pier Antonio PANZERI à liberté
“J'espère un débat franc avec la partie algérienne”
Publié dans Liberté le 20 - 10 - 2011

Notre interlocuteur nous révèle que les réformes, la lutte antiterroriste, le Maghreb et le Sahara occidental seront au menu de la onzième interparlementaire euro-algérienne à Alger du 2 au 5 novembre prochain.
Liberté : Monsieur Panzeri, l'année dernière, plus ou moins à la même époque, une forte délégation de parlementaires algériens était venue à Bruxelles, au Parlement européen, et, à cette occasion, vous aviez souhaité dresser une sorte de “feuille de route” des questions abordées lors de cette rencontre. Vous aviez été satisfait de cette 10e rencontre ?
Pier Antonio Panzeri : Oui, nous avons été satisfaits substantiellement de cette rencontre bilatérale entre ces deux institutions parlementaires. Cette rencontre est un élément central de nos relations permettant de prendre conscience des réformes amorcées par l'Algérie sur lesquelles il faudra encore travailler.
Cette rencontre avait été intéressante, mais elle intervenait à l'époque dans le cadre de la révision de l'Accord d'association. À cette occasion, des remarques avaient été formulées par la partie européenne sur les orientations “protectionnistes” de l'économie algérienne prônées par les dirigeants algériens. Qu'en pensez-vous ?
C'est un point très important sur lequel nous avons travaillé. Effectivement, nous avons eu la confirmation dans les faits de cette orientation, mais on a aussi pris bonne note des décisions prises par le gouvernement algérien de créer les conditions d'établir un marché ouvert. On a ainsi pu voir toute une série d'orientations économiques en faveur des citoyens et du peuple algérien. Pour nous, ce sont là des aspects très positifs que nous avons observés.
Gilles de Kerkhove, le coordinateur européen de la lutte antiterroriste, était présent pendant vos travaux des 6 et 7 octobre de l'an passé et il avait souligné que l'Union européenne devait se montrer plus “projective” dans ce domaine. Vous pensez qu'un an après, ce vœu a été exaucé ? Le deuxième souhait qu'avait formulé Gilles de Kerkhove en octobre 2010, c'était de voir l'Union européenne plus déterminée au règlement de la question du Sahara occidental…
En ce qui concerne le premier point, pour nous, c'est un aspect très important. L'Algérie peut donner un soutien énorme, formidable dans ce domaine. Si on pense aux frontières du sud de l'Algérie, cette question est très délicate. La façade sud, subsaharienne, offre en effet une grande concentration d'Al-Qaïda, et donc c'est surtout là-bas qu'il faut concentrer une lutte constante pour éviter des dérives dangereuses. Mais s'il s'agit d'un problème important, il ne faut pas non plus brandir cela comme alibi pour ne pas entreprendre, notamment, des réformes démocratiques. L'Algérie est d'ailleurs entrée dans ce processus. Pour le deuxième aspect de votre question, à savoir le Sahara occidental, vous savez que ce problème n'a pas été résolu depuis de longues décennies. Il faut donc pousser à la reprise des négociations et faire en sorte que les Nations unies puissent obtenir des résultats positifs. Le Parlement européen est prêt à faire en sorte que la question du Sahara occidental soit abordée pour enregistrer des pas positifs en vue de résoudre ce problème. Il s'agit d'un thème sur lequel nous sommes très intéressés et sur lequel nous nous concentrerons lors de notre visite au début du mois de novembre. Du reste, en tant que président de la Délégation Maghreb, je ne m'arrêterai pas à Alger, puisque j'irai également à Tindouf.
Venons-en maintenant à cette prochaine visite. Qu'espérez-vous de vos collègues algériens ?
J'espère un débat franc et sérieux entre les deux délégations. Evidemment, nous sommes en train de revoir la Politique de voisinage, et pour nous c'est un aspect qui sera mis à l'ordre du jour avec nos homologues algériens. Nous sommes conscients du fait qu'il y a une discussion vive sur le type de réformes à amorcer, notamment en vue des élections de l'année prochaine. Je conclurai en soulignant la nécessité d'un débat sérieux et franc en vue d'une plus grande collaboration entre les deux parties.
Vous avez évoqué la Politique de voisinage des 27, mais vous savez aussi que l'Algérie a estimé qu'il fallait impérativement parfaire l'Accord d'association dans tous ses volets avant de se lancer dans une nouvelle expérience. Vous pensez que maintenant, au moment du “Printemps arabe”, le moment est venu de rejoindre l'Union européenne dans sa vision de la Politique de voisinage ?
Chaque pays décide de ses orientations, mais dans la région tout est en train de changer et il y a une forte exigence de démocratie et de liberté. Evidemment, vous êtes un pays très important au niveau énergétique. Vous avez du gaz. Mais l'exigence de création d'une zone de libre-échange maghrébine se fait de plus en plus sentir. Non seulement cette donnée est importante pour l'Algérie mais pour tous les pays de la région.
Effectivement, les relations intermaghrébines sont très faibles, mais par le biais de cette réponse à ma question précédente vous abordez le thème du “Printemps arabe” et vous vous rendez en Algérie dans ce contexte, alors qu'il y a un an l'atmosphère de la rencontre interparlementaire euro-algérienne était surtout celle de l'Accord d'association. Votre délégation se rend donc à Alger dans une situation radicalement différente…
ll Il n'existe pas d'objectifs cachés à cette rencontre. Notre intérêt consiste à prendre connaissance des orientations entreprises et à vérifier tout cela avec les acteurs institutionnels pour voir quelles réformes vont être décidées de manière autonome par l'Algérie au profit de ses citoyens. Le seul fait qu'on remarque la nécessité d'entreprendre des réformes met en évidence l'urgence de ces changements. Nous chercherons donc de voir les choses qui ont été dites concernant ces réformes en les confondant à la réalité. Si on arrive à concrétiser ce qui a été annoncé, ce sera pour nous quelque chose de très positif…
Vous parlez là surtout de l'institutionnel, mais chaque parlementaire, au cours de cette mission, va probablement avoir des relations avec les représentants de la société civile au sein des ONG. Vous, Monsieur le Député, qui allez-vous privilégier dans vos contacts avec les ONG algériennes ?
Pour nous, toutes les organisations de la société civile sont importantes…
Mais vous avez des sensibilités probablement différentes de celles de vos collègues… Est-ce le domaine de la santé, celui de la condition féminine ou des droits de l'homme qui vous préoccupe davantage ?
Non, non, non. Pour moi, toutes les ONG ont une importance similaire, parce que l'aspect civil est une composante essentielle du processus de réformes.
Il ne s'agit pas pour moi d'exprimer des préférences ou d'accorder des privilèges, mais dans le processus de réformes il ne fait aucun doute que la société civile doit être associée, et je suis disposé à recevoir tous les membres de la société civile qui voudront nous rencontrer. étant donné l'importance de cette association entre le processus de réformes et la société civile, il faut accorder plus d'espace aux représentants des ONG.
A. M.
mecipsa 20-10-2011 23:54
mecipsa 20-10-2011 23:45
bentekouk 20-10-2011 13:50
Taghit 20-10-2011 13:44
ticouc 20-10-2011 11:28
moha 20-10-2011 10:54


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