Dans votre livraison d'hier, vous avez bien voulu couvrir la cérémonie de remise d'attestations d'éligibilité aux microcrédits accordés à 20 microentreprises féminines dans le cadre du programme parrainé par la fondation Cideal en collaboration avec la coopération allemande et la banque Al-Baraka d'Algérie portant sur “la promotion de la femme et soutien à l'entreprise féminine dans les wilayas d'Alger, Tipasa, Blida et Boumerdès”. Tout en vous remerciant pour l'intérêt que vous avez manifesté à cet événement, nous avons néanmoins relevé dans votre article une confusion entre les différents programmes mis en place par la banque Al-Baraka d'Algérie dans le cadre des activités de microfinance et qui sont de deux types : - des programmes s'inscrivant dans une démarche concessionnelle, à l'instar des microcrédits Kard Hassan-Zakat et la société par actions Waqf mis en place en coopération avec le ministère des Affaires religieuses ainsi que les microcrédits Kard Hassan pour les femmes exerçant une activité économique à domicile à Ghardaïa en coopération avec la GIZ ; - des programmes s'inscrivant dans une démarche commerciale tels que les microcrédits participatifs (Moucharaka) en faveur des TPE en coopération avec la GIZ et les 20 microcrédits en question en faveur de microentreprises féminines activant en coopération avec la fondation Cideal et la coopération espagnole. Le caractère commercial de cette deuxième catégorie de programmes se justifie par le souci de promouvoir les produits de microfinance professionnelle et de la culture entrepreunariale auprès des populations en situation sociale précaire.